Le blog tech de Nicolas Steinmetz (Time Series, IoT, Web, Ops, Data)
Un client m’a demandé la chose suivante : “Nicolas, je voudrais savoir la durée pendant laquelle mes équipements sont au delà d’un certain seuil ; je n’arrive pas à le faire simplement”.
Souvent, quand on manipule des séries temporelles, la requête est de la forme “Sur la période X, donne moi les valeurs de tel indicateur”. On a moins l’habitude de travailler dans le sens inverse, à savoir : “Donne moi les périodes de temps pour laquelle la valeur est comprise entre X et Y”.
C’est ce que nous allons chercher à trouver.
Avec l’arrivée imminente d’Influx 2.0, j’avoue ne pas avoir cherché la solution mais je ne pense pas que cela soit faisable purement en InfluxQL.
Avec Flux, j’ai rapidement trouvé des fonctions comme duration et surtout stateDuration
L’exemple ci-dessous se fait avec une base InfluxDB 1.8.3 pour laquelle Flux a été activé. Le requêtage se fait depuis une instance Chronograf en version 1.8.5.
Pour approcher l’exemple de mon client, j’ai considéré le pourcentage d’inactivité des CPU d’un serveur que l’on obtient de la façon suivante:
from(bucket: "crntbackup/autogen")
|> range(start: dashboardTime)
|> filter(fn: (r) => r._measurement == "cpu" and r._field == "usage_idle" and r.cpu == "cpu-total")
|> window(every: autoInterval)
|> group(columns: ["_time", "_start", "_stop", "_value"], mode: "except")
Cela donne:
Ensuite, j’ai besoin d’une fonction qui va me rajouter une colonne avec mon état. Cet état est calculé en fonction de seuils - par souci de lisibilité, je vais extraire cette fonction de la façon suivante et appliquer la fonction à ma requête :
set_level = (tables=<-) =>
tables
|> map(fn: (r) => ({
r with
level:
if r._value >= 95 then "fully_idle"
else if r._value >= 90 and r._value <95 then "something_is_moving"
else if r._value >= 85 and r._value <90 then "oh_oh"
else if r._value >= 80 and r._value <85 then "hmm"
else if r._value < 80 then "i_have_to_work"
else "overloaded"
})
)
from(bucket: "crntbackup/autogen")
|> range(start: dashboardTime)
|> filter(fn: (r) => r._measurement == "cpu" and r._field == "usage_idle" and r.cpu == "cpu-total")
|> window(every: autoInterval)
|> group(columns: ["_time", "_start", "_stop", "_value"], mode: "except")
|> set_level()
La colonne “level” n’est à ce stade pas persistée en base contrairement aux autres données issue de la base de données.
Cela donne ceci en mode “raw data” - tout à fait à droite
Maintenant que j’ai mon état, je peux application la fonction stateDuration()
; elle va calculer la périodes de temps où le seuil est “something_is_moving” par tranche de 1 seconde. Le résulat sera stocké dans une colonne “stateDuration”. Pour les autres états, la valeur est de -1. La valeur se remet à 0 à chaque fois que l’état est atteint puis la durée est comptée :
set_level = (tables=<-) =>
tables
|> map(fn: (r) => ({
r with
level:
if r._value >= 95 then "fully_idle"
else if r._value >= 90 and r._value <95 then "something_is_moving"
else if r._value >= 85 and r._value <90 then "oh_oh"
else if r._value >= 80 and r._value <85 then "hmm"
else if r._value < 80 then "i_have_to_work"
else "overloaded"
})
)
from(bucket: "crntbackup/autogen")
|> range(start: dashboardTime)
|> filter(fn: (r) => r._measurement == "cpu" and r._field == "usage_idle" and r.cpu == "cpu-total")
|> window(every: autoInterval)
|> group(columns: ["_time", "_start", "_stop", "_value"], mode: "except")
|> set_level()
|> stateDuration(fn: (r) => r.level == "something_is_moving", column: "stateDuration", unit: 1s)
On voit le rajout de la colonne stateDuration
en mode “raw data” ; elle n’ont plus n’est pas persistée dans la base à ce stade :
et coté visualisation :
Maintenant que j’ai ces périodes, je vais vouloir savoir quelle est la durée totale de ces différentes périodes que nous avons identifée. On peut en effet imaginer un cas où on sait que l’équipement est à remplacer lorsqu’il a atteint un seuil donné pendant plus de X heures.
Pour cela, je vais:
set_level = (tables=<-) =>
tables
|> map(fn: (r) => ({
r with
level:
if r._value >= 95 then "fully_idle"
else if r._value >= 90 and r._value <95 then "something_is_moving"
else if r._value >= 85 and r._value <90 then "oh_oh"
else if r._value >= 80 and r._value <85 then "hmm"
else if r._value < 80 then "i_have_to_work"
else "overloaded"
})
)
from(bucket: "crntbackup/autogen")
|> range(start: dashboardTime)
|> filter(fn: (r) => r._measurement == "cpu" and r._field == "usage_idle" and r.cpu == "cpu-total")
|> window(every: autoInterval)
|> group(columns: ["_time", "_start", "_stop", "_value"], mode: "except")
|> set_level()
|> stateDuration(fn: (r) => r.level == "something_is_moving", column: "stateDuration", unit: 1s)
|> filter(fn: (r) => r.level == "something_is_moving")
|> derivative(unit: 10s, nonNegative: true, columns: ["stateDuration"], timeColumn: "_time")
|> sum(column: "stateDuration")
Ce qui me donne un total de 2230 secondes pour l’heure (3600s) qui vient de s’écouler.
C’est un POC rapide pour démontrer la faisabilité de la chose. Le code est surement améliorable/perfectible.
Dans un contexte InfluxDB 2.0, il y a aussi la fonction events.duration qui semble intéressante. Ce billet “TL;DR InfluxDB Tech Tips – How to Monitor States with InfluxDB” montre aussi l’usage de la fonction monitor.stateChanges()
qui peut compléter l’approche.
La fonction derivative
impose d’avoir des durées régulières pour calculer le delta. Dans le cas d’une série irrégulière, cela peut coincer rapidement et fausser les calculs. On peut donc remplacer les deux dernières lignes par la fonction increase. Elle prend la différence entre deux valeurs consécutives (quelque soit leur timestamp) et réalise une somme cumulative. Les différences négatives sont ignorées de la même façon que nous le faisions précédemment.
set_level = (tables=<-) =>
tables
|> map(fn: (r) => ({
r with
level:
if r._value >= 95 then "fully_idle"
else if r._value >= 90 and r._value <95 then "something_is_moving"
else if r._value >= 85 and r._value <90 then "oh_oh"
else if r._value >= 80 and r._value <85 then "hmm"
else if r._value < 80 then "i_have_to_work"
else "overloaded"
})
)
from(bucket: "crntbackup/autogen")
|> range(start: dashboardTime)
|> filter(fn: (r) => r._measurement == "cpu" and r._field == "usage_idle" and r.cpu == "cpu-total")
|> window(every: autoInterval)
|> group(columns: ["_time", "_start", "_stop", "_value"], mode: "except")
|> set_level()
|> stateDuration(fn: (r) => r.level == "something_is_moving", column: "stateDuration", unit: 1s)
|> filter(fn: (r) => r.level == "something_is_moving")
|> increase(columns: ["stateDuration"])
La sortie change un peu car au lieu d’un nombre unique, on a l’ensemble des points filtrés et leur somme au fur et à mesure (colonne de droite):
Cela donne des possiblités différentes au niveau dataviz :
En la même chose en WarpScript avec Warp 10, cela donne quoi ? Regardons cela :
'<readToken>' 'readToken' STORE
// Récupération des données de cpu de type "usage_idle" en ne prenant que le label "cpu-total"
[ $readToken '~crntd10monitoring.cpu.usage_idle' { 'cpu' 'cpu-total' } NOW 1 h ] FETCH
0 GET // Fetch retourne une liste de GTS, on prend donc la première (et unique) GTS
'cpu' STORE // Stockage dans une variable cpu
// Utilisation de BUCKETIZE pour créer une série régulière de données séparées par 1 seconde
// Mes données étant espacées d'environ 10s, cela va donc créer 10 entrées de 1 seconde au final
// Pour chaque espace, on utliise la dernière valeur connue de l'espace en question pour garder les valeurs de la GTS de départ
[
$cpu
bucketizer.last
0
1 s
0
]
BUCKETIZE
// Les espaces insérés n'ont pas encore de valeurs associées
// On remplit les entrées sans valeurs avec les valeurs ci-dessus
// On utilise FILLPREVIOUS et FILLNEXT pour gérer aussi les premières et dernières valeurs
FILLPREVIOUS
FILLNEXT
// A ce stade, on a donc une GTS avec un point toute les secondes et la valeur associée. Cette valeur était la valeur que l'on avait toutes les 10s précédemment.
// On fait une copie de la GTS pour pouvoir comparer avec la version filtrée par ex
DUP
// On filtre sur les valeurs qui nous intéressent, ici on veut les valeurs >= 90 et < 95
[ SWAP 90.0 mapper.ge 0 0 0 ] MAP
[ SWAP 95.0 mapper.lt 0 0 0 ] MAP
// On renomme la liste (pratique si on affiche par ex l'ancienne et la nouvelle liste dans la partie dataviz - cf capture ci-dessous)
'+:above90below95' RENAME
// On compte le nombre d'élément de la GTS qui est sous la forme d'une liste de GTS à l'issu du MAP
0 GET SIZE
// On multiplie le nombre d'entrées par 1 s
1 s *
// on garde une copie de la valeur en secondes
DUP
// On applique le filtre HUMANDURATION qui transforme ce volume de secondes en une durée compréhensible
HUMANDURATION
On voit ci-dessous l’usage de DUP avec la valeur humainement lisible, la valeur brute en seconde (puis le reste de la pile):
Si on ne veut pas de dataviz / ne pas conserver les valeurs intermédiaires et n’avoir que la valeur finale, on peut supprimer les lignes avec DUP
et RENAME
.
'<readToken>' 'readToken' STORE
[ $readToken '~crntd10monitoring.cpu.usage_idle' { 'cpu' 'cpu-total' } NOW 1 h ] FETCH
0 GET
'cpu' STORE
[
$cpu
bucketizer.last
0
1 s
0
]
BUCKETIZE
FILLPREVIOUS
FILLNEXT
[ SWAP 90.0 mapper.ge 0 0 0 ] MAP
[ SWAP 95.0 mapper.lt 0 0 0 ] MAP
0 GET SIZE
1 s *
HUMANDURATION
Et on obtient:
20m20.000000s
Un grand merci à Mathias Herberts pour sa disponiblité, sa patience et son aide face à toutes mes questions pour arriver à produire ce code.
On peut aussi vouloir avoir une version agrégée de la donnée plutôt que de filter sur un état particulier. Ainsi, on peut avoir la répartition des valeurs que prend un équipement sur un indicateur donnée.
'<readToken>' 'readToken' STORE
// Récupération des métriques comme précédemment
[ $readToken '~crntd10monitoring.cpu.usage_idle' { 'cpu' 'cpu-total' } NOW 1 h ] FETCH
0 GET
'cpu' STORE
// Reformatage des données comme précédemment
[
$cpu
bucketizer.last
0
1 s
0
]
BUCKETIZE
FILLPREVIOUS
FILLNEXT
// Utilisation de QUANTIZE
// QUANTIZE a besoin que l'on définisse des sous-ensembles dans un ensemble
// Notre indicateur CPU étant un pourcentage, on prend par ex 10 sous ensemble compris entre 0 et 100
// QUANTIZE gère aussi les cas où l'on est plus petit que la première valeur et plus grand que la derinère valeur de l'ensemble
0 100 10 LBOUNDS
// On a donc 10+2 = 12 sous-ensembles : ]-infini,0],[1, 10],[11, 20],...,[90, 100],[101, inf+[
// Pour chaque valeur que nous allons passer à QUANTIZE, elle va retourer une valeur associée au sous ensemble dans laquelle la valeur va "tomber".
// Ainsi, un valeur de 95% va aller dans gt90.
// Liste des valeurs pour les 12 sous-ensembles :
[ 'neg' 'gt0' 'gt10' 'gt20' 'gt30' 'gt40' 'gt50' 'gt60' 'gt70' 'gt80' 'gt90' 'gt100' ]
QUANTIZE
// A ce stade, notre GTS de départ ne contient plus les valeurs de cpu mais les valeurs associées au tableau de QUANTIZE
// on passe donc de [<timestamp>, 95.45] à [<timestamp>, 'gt90']
// Utilisation de VALUEHISTOGRAM qui va compter le nombre d'occurences de chaque valeur d'une liste de GTS
VALUEHISTOGRAM
On obtient alors :
[{"gt90":3491,"gt80":40,"gt70":40,"gt60":10}]
Et voilà !
Maintenant que FLoWS est officiellement disponible, je vous propose de revisiter l’article de la semaine dernière Warp 10 - Interactions avec une instance InfluxDB en utliisant FLoWS à la place de WarpScript pour se faire une idée.
Installons déjà warpfleet, le gestionnaire de package conçu pour Warp 10.
# Installation de npm
sudo dnf install -y npm
# installation de warpfleet
sudo npm install -g @senx/warpfleet
# Vérification de la bonne installation de warpfleet
wf version
___ __ _______________ _____
__ | / /_____ __________________ ____/__ /___________ /_
__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
1.0.31
Sans trop rentrer dans les détails de warpfleet, il utilise un système de namespace appelés “Groups” pour ces packages et qui permettent de définir ses propres dépots. Pour l’extension warp10-ext-influxdb, le “group” est io.warp10
.
Ce qui pour l"installation donne la commande suivante :
# Si votre utilisateur n'a pas accès à /path/to/warp10, il vous faudra utiliser sudo
(sudo) wf g -w /path/to/warp10 io.warp10 warp10-ext-influxdb
warpfleet va vous demander quelle version de l’extension vous souhaitez puis va procéder à son téléchargement et son installation.
Cela donne :
sudo wf g -w /opt/warp10 io.warp10 warp10-ext-influxdb
___ __ _______________ _____
__ | / /_____ __________________ ____/__ /___________ /_
__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
? Which revision do you want to retrieve? latest
✔ ext io.warp10:warp10-ext-influxdb#1.0.1-uberjar retrieved
✔ Download successful: gradle-wrapper.jar
✔ Download successful: gradle-wrapper.properties
✔ Download successful: gradlew
✔ Download successful: gradlew.bat
✔ Dependency warp10-ext-influxdb-1.0.1-uberjar.jar successfully deployed
✔ Done
Note: Pour éviter un bug dans la fonction INFLUXDB.UPDATE
identifié lors de la rédaction de ce billet, assurez-vous d’avoir une version >= 1.0.1
Ensuite, il faut créer le fichier /path/to/warp10/etc/conf.d/90--influxdb-extension.conf
et y ajouter la ligne suivante:
warpscript.extension.influxdb = io.warp10.script.ext.influxdb.InfluxDBWarpScriptExtension
Je préfère créer un fichier plutôt que d’éditer un fichier existant pour le suivi des mises à jour et j’ai utilisé le prefix 90 car il n’est pas utilisé par les fichiers de Warp10.
Relancer ensuite Warp 10 pour que le plugin soit chargé au démarrage de l’instance :
(sudo) /path/to/warp10/bin/warp10-standalone.init restart
Dans /path/to/warp10/logs/warp10.log
, vous devriez voir apparaitre :
2020-09-17T10:59:23,742 main INFO script.WarpScriptLib - LOADED extension 'io.warp10.script.ext.influxdb.InfluxDBWarpScriptExtension'
Assurez-vous d’avoir préalablement une version >= 2.7.1 de Warp 10
sudo wf g -w /opt/warp10 io.warp10 warp10-ext-flows
___ __ _______________ _____
__ | / /_____ __________________ ____/__ /___________ /_
__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
? Which revision do you want to retrieve? latest
✔ ext io.warp10:warp10-ext-flows#0.1.0-uberjar retrieved
✔ Download successful: gradle-wrapper.jar
✔ Download successful: gradle-wrapper.properties
✔ Download successful: gradlew
✔ Download successful: gradlew.bat
✔ Dependency warp10-ext-flows-0.1.0-uberjar.jar successfully deployed
warpscript.extension.flows = io.warp10.ext.flows.FLoWSWarpScriptExtension
? Choose what you want to add (Press <space> to select, <a> to toggle all, <i> to invert selection)warpscript.extension.flows = io.warp10.ext.flows.FLoWSWarpScriptExtension
✔ warpscript.extension.flows = io.warp10.ext.flows.FLoWSWarpScriptExtension added to /opt/warp10/etc/conf.d/io.warp10-warp10-ext-flows.conf
✔ Done
Relancer ensuite Warp 10 pour que le plugin soit chargé au démarrage de l’instance :
(sudo) /path/to/warp10/bin/warp10-standalone.init restart
Dans /path/to/warp10/logs/warp10.log
, vous devriez voir apparaitre :
2020-10-08T10:59:51,288 main INFO script.WarpScriptLib - LOADED extension 'io.warp10.ext.flows.FLoWSWarpScriptExtension'
FLoWS ne dispose pas encore d’un endpoint /flows
; nous continuons donc à utiliser les “endpoints historiques warpscript compatibles”.
Ce qui nous amène à réaliser une seule action en RPN/NPI (Notation Polonaise Inversée) lorsque l’on soumet du code FLoWS à Warp 10 :
# Multiligne WarpScript qui permet de mettre son code FLoWS
<'
... Code FLoWS ...
'>
# Applique la fonction FLOWS au code ci-dessus
FLOWS
Pour les types, les notations, etc - je voue renvoie au billet de blog introduisant FLoWS.
La semaine dernière nous écrivions en WarpScript :
# Requête INFLUXQL et informations de connection à InfluxDB 1.X
{ 'influxql' "select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h" 'db' "myDatabase" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" 'url' "http://url.to.influxdb:8086" }
INFLUXDB.FETCH
# On récupère une liste de liste de séries GTS. Il n'y a qu'un seul élément dans cette liste. Nous le prenons pour n'avoir plus qu'une liste de séries GTS.
0 GET
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
Cette semaine, nous écrivons en FLoWS :
<'
# Récupération de la liste de GTS
cpu_fetch = INFLUXDB.FETCH({'influxql':'select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h', 'db':'myDatabase', 'password':'myPassword', 'user':'myUser', 'url':'http://url.to.influxdb:8086'})
# Récupération de la GTS en prenant l'index 0 de la liste
cpu = GET(cpu_fetch, 0)
# Affichage de la liste de GTS
return cpu
'>
FLOWS
On peut déjà noter :
return
est nouveau ici et permet d’afficher la GTS dans le studio par ex.Le résultat est identique :
Pour illustrer cette liste de liste de GTS, si on veut récupérer la GTS du cpu idle, on voit dans le graphique que c’est la 5ème courbe, donc un indice 4.
En WarpScript :
{ 'influxql' "select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h" 'db' "myDatabase" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" 'url' "http://url.to.influxdb:8086" }
INFLUXDB.FETCH
0 GET
'cpu' STORE
# Récupération de la 5ème liste (indice 4)
$cpu 4 GET
En FLoWS :
<'
cpu_fetch = INFLUXDB.FETCH({'influxql':'select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h', 'db':'myDatabase', 'password':'myPassword', 'user':'myUser', 'url':'http://url.to.influxdb:8086'})
cpu = GET(cpu_fetch, 0)
# Récupération de la 5ème liste (indice 4)
# on pourrait écrire : return GET(cpu, 4) mais on peut aussi écrire de façon plus concise :
return cpu[4]
'>
FLOWS
La semaine dernière, nous écrivions en WarpScript :
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")
'>
'fluxquery' STORE
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' $fluxquery 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
En FLoWS :
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
fluxquery = 'from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")'
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
params = {'flux':fluxquery, 'org':'myOrganisation', 'token':'myToken', 'url':'http://url.to.influxdb2:9999' }
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
cpu = INFLUXDB.FLUX(params)
# Affichage de la liste de GTS
return cpu
'>
FLOWS
On obtient :
Si on veut comme précédemment avec InfluxQL afficher la courbe du CPU idle.
En WarpScript :
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")
'>
'fluxquery' STORE
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' $fluxquery 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affiche la 7eme liste (incide 6)
$cpu 6 GET
En FLoWS :
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
fluxquery = 'from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")'
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
params = {'flux':fluxquery, 'org':'myOrganisation', 'token':'myToken', 'url':'http://url.to.influxdb2:9999' }
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
cpu = INFLUXDB.FLUX(params)
# Affiche la 7eme liste (incide 6)
return cpu[6]
'>
FLOWS
La semaine dernière, nous écrivions en WarpScript :
'<read_token>' 'readToken' STORE
'<write_token>' 'writeToken' STORE
# Récupération des dépenses sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
# Récupération du chiffre d'affaires mensuel sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
# Calcul du résulat mensuel
$revenue $exp -
# Stockage de la série obtenue dans une série appelée "result"
"result" RENAME
{ "company" "cerenit" } RELABEL
$writeToken UPDATE
# Récupération du résultat mensuel sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
# Version 1.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' true 'url' "http://url.to.influxdb:8086" 'measurement' "result" 'db' "crntcompta" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" }
'params' STORE
# Utilisatoin de la fonction INFLUXDB.UPDATE qui prend la variable 'params' pour les paramètres de connection et une GTS ou liste de GTS pour les données à sauvegarder
$result $params INFLUXDB.UPDATE
# Version 2.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' false 'url' "http://url.to.influxdb:9999" 'measurement' "result" 'bucket' "crntcompta" 'token' "myToken" 'org' "myOrganisation" }
'params' STORE
$result $params INFLUXDB.UPDATE
En FLoWS, cela donne :
<'
# Gestion des tokens de lecture et écriture
readToken = '<read_token>'
writeToken = '<write_token>'
# Récupération de la liste de GTS dans Warp 10
expense_fetch = FETCH([readToken, 'expense', {'company':'cerenit'}, '2016-12-01T00:00:00Z', '2020-06-01T00:00:00Z'])
# On n'a toujours qu'une liste à 1 élement, on récupère donc la GTS en prenant l'index 0 de la liste
expense = expense_fetch[0]
# Même logique pour le chiffre d'affaires
revenue_fetch = FETCH([readToken, 'revenue', {'company':'cerenit'}, '2016-12-01T00:00:00Z', '2020-06-01T00:00:00Z'])
revenue = revenue_fetch[0]
# On calcule la résultat en faisant la différence entre les 2 GTS revenue et expense
r = revenue - expense
# la GTS obtenue n'ayant pas de nom, on lui en fournit un
RENAME(r, 'result')
# On ajoute les labels manquants
RELABEL(r, {"company":"cerenit"})
# On persiste la GTS dans Warp 10
UPDATE(r, writeToken)
# On récupère la contenu de la GTS result sur le même modèle que revenue et expense précédemment
result_fetch = FETCH([readToken, 'result', {'company':'cerenit'}, '2016-12-01T00:00:00Z', '2020-06-01T00:00:00Z'])
result = result_fetch[0]
# InfluxDB 1.X
# Définition des paramètres de connection
params = {'v1':true, 'url':"http://url.to.influxdb:8086", 'measurement':"result", 'db':"crntcompta", 'password':"myPassword", 'user':"myUser"}
# Persistance des données dans InfluxDB 1.x
INFLUXDB.UPDATE(result, params)
# InfluxDB 2.X
# Définition des paramètres de connection
params = {'v1':false, 'url':"http://url.to.influxdb:9999", 'measurement':"result", 'bucket':"crntcompta", 'token':"myToken", 'org':"myOrganisation" }
# Persistance des données dans InfluxDB 2.x
INFLUXDB.UPDATE(result, params)
'>
# Fin du code FLoWS
# Application de la fonction FLOWS à notre ensemble de code
FLOWS
Coté InfluxDB, on retrouve bien nos données :
Si au contraire, je veux regrouper plusieurs valeurs dans un même measurement InfluxDB, il faut passer une liste de GTS à INFLUXDB.UPDATE
.
La semaine dernière, nous écrivions en WarpScript :
# Version 1.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' true 'url' "http://url.to.influxdb:8086" 'measurement' "accountancy" 'db' "crntcompta" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" }
'params' STORE
# Passage d'une liste de GTS plutôt qu'une seule série de l'expemple précédent
[ $result $revenue $exp ] $params INFLUXDB.UPDATE
# Version 2.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' false 'url' "http://url.to.influxdb:9999" 'measurement' "accountancy" 'bucket' "crntcompta" 'token' "myToken" 'org' "myOrganisation" }
'params' STORE
# Passage d'une liste de GTS plutôt qu'une seule série de l'expemple précédent
[ $result $revenue $exp ] $params INFLUXDB.UPDATE
Cette semaine en FLoWS :
# InfluxDB 1.X
# Définition des paramètres de connection
params = {'v1':true, 'url':'http://url.to.influxdb:8086', 'measurement':'result', 'db':'crntcompta', 'password':'myPassword', 'user':'myUser'}
# Persistance des données dans InfluxDB 1.x en passant une liste de GTS
INFLUXDB.UPDATE([result, revenue, expense], params)
# InfluxDB 2.X
# Définition des paramètres de connection
params = {'v1':false, 'url':'http://url.to.influxdb:9999', 'measurement':'result', 'bucket':'crntcompta', 'token':'myToken', 'org':'myOrganisation' }
# Persistance des données dans InfluxDB 2.x en passant une liste de GTS
INFLUXDB.UPDATE([result, revenue, expense], params)
'>
FLOWS
Coté InfluxDB, on retrouve bien nos données :
Personnellement, au travers de cette exercice, je trouve FLoWS plutôt agréable à utiliser et il remplit bien son objectif de faciliter la prise en main de Warp 10 :
Pour illustrer ce dernier point : quand je repense au code du tutoriel sur les cyclone “Number per year”, nous avons ce code à un moment :
$fetch_wind $end $end $start - TIMECLIP NONEMPTY SIZE
La fonction TIMECLIP prend trois arguments sauf que là, j’en vois potentiellement cinq. Il faut alors comprendre que le troisième argument est en fait le résulat de l’opération $end $start -
.
En FLoWS, on aura alors :
TIMECLIP(fetch_wind, end, end - start)
et au global (non testé) :
SIZE(NONEMPTY(TIMECLIP(fetch_wind, end, end - start)))
Ce qui me semble nettement plus clair/lisible.
Le pari de FLoWS était de rendre Warp 10 plus accessible et de rendre les développeurs productifs plus rapidement, il semblerait bien que les objectifs soient remplis.
Après les premiers pas avec Warp10 et en attendant que l’extension FLoWS soit disponible pour la version 2.7.0, j’ai mis à jour mon instance Warp 10 en 2.7.0 et j’ai voulu jouer avec l’extension warp10-ext-influxdb
. Cette extension permet de requêter une instance InfluxDB 1.x ou 2.x avec du WarpScript.
Attention à ne pas confondre le plugin natif InfluxDB qui permet d’envoyer des métriques au format Line Protocol d’InfluxDB dans Warp10 et l’extension InfluxDB qui permet d’interagir avce une base InfluxDB en WarpScript.
Installons déjà warpfleet, le gestionnaire de package conçu pour Warp 10.
# Installation de npm
sudo dnf install -y npm
# installation de warpfleet
sudo npm install -g @senx/warpfleet
# Vérification de la bonne installation de warpfleet
wf version
___ __ _______________ _____
__ | / /_____ __________________ ____/__ /___________ /_
__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
1.0.31
Sans trop rentrer dans les détails de warpfleet, il utilise un système de namespace appelés “Groups” pour ces packages et qui permettent de définir ses propres dépots. Pour l’extension warp10-ext-influxdb, le “group” est io.warp10
.
Ce qui pour l"installation donne la commande suivante :
# Si votre utilisateur n'a pas accès à /path/to/warp10, il vous faudra utiliser sudo
(sudo) wf g -w /path/to/warp10 io.warp10 warp10-ext-influxdb
warpfleet va vous demander quelle version de l’extension vous souhaitez puis va procéder à son téléchargement et son installation.
Cela donne :
sudo wf g -w /opt/warp10 io.warp10 warp10-ext-influxdb
___ __ _______________ _____
__ | / /_____ __________________ ____/__ /___________ /_
__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
? Which revision do you want to retrieve? latest
✔ ext io.warp10:warp10-ext-influxdb#1.0.1-uberjar retrieved
✔ Download successful: gradle-wrapper.jar
✔ Download successful: gradle-wrapper.properties
✔ Download successful: gradlew
✔ Download successful: gradlew.bat
✔ Dependency warp10-ext-influxdb-1.0.1-uberjar.jar successfully deployed
✔ Done
Note: Pour éviter un bug dans la fonction INFLUXDB.UPDATE
identifié lors de la rédaction de ce billet, assurez-vous d’avoir une version >= 1.0.1
Ensuite, il faut créer le fichier /path/to/warp10/etc/conf.d/90--influxdb-extension.conf
et y ajouter la ligne suivante:
warpscript.extension.influxdb = io.warp10.script.ext.influxdb.InfluxDBWarpScriptExtension
Je préfère créer un fichier plutôt que d’éditer un fichier existant pour le suivi des mises à jour et j’ai utilisé le prefix 90 car il n’est pas utilisé par les fichiers de Warp10.
Relancer ensuite Warp 10 pour que le plugin soit chargé au démarrage de l’instance :
(sudo) /path/to/warp10/bin/warp10-standalone.init restart
Dans /path/to/warp10/logs/warp10.log
, vous devriez voir apparaitre :
2020-09-17T10:59:23,742 main INFO script.WarpScriptLib - LOADED extension 'io.warp10.script.ext.influxdb.InfluxDBWarpScriptExtension'
Note: La librairie influxdb-java ne semble pas supporter un reverse proxy http/2 devant l’instance InfluxDB. Il faut donc accéder à InfluxDB en direct via le port 8086.
# Requête INFLUXQL et informations de connection à InfluxDB 1.X
{ 'influxql' "select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h" 'db' "myDatabase" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" 'url' "http://url.to.influxdb:8086" }
INFLUXDB.FETCH
# On récupère une liste de liste de séries GTS. Il n'y a qu'un seul élément dans cette liste. Nous le prenons pour n'avoir plus qu'une liste de séries GTS.
0 GET
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
Dans ce qu’il faut noter ici:
INFLUXDB.FETCH
prend ses paramètres dans une MAP ayant pour paramètres: influxql
, db
, password
, user
et url
.%27
: en InfluxQL, on écrirait ... where host='myHost'
; là, il faut écrire where host=%27myHost%27
influxql
prend une ou plusieurs requêtes séparées par des points virgules. Cela donnera en sortie plusieurs listes de listes de GTS (vu que comme dit au dessus, pour une requête influxql sur un measurement on a 1 à n GTS ; donc pour y requêtes, on aura y listes de n listes de GTS)Pour illustrer cette liste de liste de GTS, si on veut récupérer la GTS du cpu idle, on voit dans le graphique que c’est la 5ème courbe, donc un indice 4.
{ 'influxql' "select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h" 'db' "myDatabase" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" 'url' "http://url.to.influxdb:8086" }
INFLUXDB.FETCH
0 GET
'cpu' STORE
# Récupération de la 5ème liste (indice 4)
$cpu 4 GET
Note: La librairie influxdb-client-java ne semble pas plus supporter un reverse proxy http/2 devant l’instance InfluxDB. Il faut donc accéder à InfluxDB en direct via le port 9999.
Si on fait une requête similaire en flux :
# Requête FLUX et informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' "from(bucket: %22myBucket%22) |> range(start: -1h, stop: now()) |> filter(fn: (r) => r[%22_measurement%22] == %22cpu%22) |> filter(fn: (r) => r[%22cpu%22] == %22cpu-total%22) |> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false) |> yield(name: %22mean%22)" 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# On récupère une liste de séries GTS
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
On note que la requête flux n’est pas très lisible de par l’encodage des guillemets et de son coté monoligne. On peut améliorer ça avec une variable STRING en multi-ligne :
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")
'>
'fluxquery' STORE
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' $fluxquery 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
On y gagne en lisibilité et pas besoin d’encoder les guillements !
Dans les deux cas, on obtient :
On note d’ailleurs que les méta-données (nom du measurement, nom du champ et les tags sont repris sous la forme de labels)
Contraiement à la requête en InfluxQL, on ne peut passer qu’une requête à la fois mais ce qui permet d’avoir directment une liste de GTS puis la GTS. On n’a plus une liste de liste de GTS.
Si on veut comme précédemment avec InfluxQL afficher la courbe du CPU idle:
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")
'>
'fluxquery' STORE
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' $fluxquery 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affiche la 7eme liste (incide 6)
$cpu 6 GET
Je ne vais pas pousser l’exemple plus loin, il ne tient qu’à vous de poursuivre la manipulation de vos données en WarpScript. On pourrait se demander où mettre la limite entre la requête en Flux/InfluxQL et les manipulations à faire en WarpScript ensuite. Tout dépendra de votre cas d’usage.
Pour le moment, nous avons requêté des données stockées dans InfluxDB 1.x ou 2.x ; mais nous pouvons très bien imaginer un cas où les données sont issues d’une autre source de données ou bien ont été générées avec WarpScript mais qu’on veuille les persister dans InfluxDB 1.x ou 2.x
Reprenons mon exercice de compatbilité et de prédictions et sauvegardons tout ça dans InfluxDB.
Pour rappel, nous avons fait ceci :
'<read_token>' 'readToken' STORE
'<wrtie_token>' 'writeToken' STORE
# Récupération des dépenses sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
# Récupération du chiffre d'affaires mensuel sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
# Calcul du résulat mensuel
$revenue $exp -
# Stockage de la série obtenue dans une série appelée "result"
"result" RENAME
{ "company" "cerenit" } RELABEL
$writeToken UPDATE
# Récupération du résultat mensuel sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
Si je veux sauvegarder une série dans un measurement influxdb :
# Version 1.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' true 'url' "http://url.to.influxdb:8086" 'measurement' "result" 'db' "crntcompta" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" }
'params' STORE
# Utilisatoin de la fonction INFLUXDB.UPDATE qui prend la variable 'params' pour les paramètres de connection et une GTS ou liste de GTS pour les données à sauvegarder
$result $params INFLUXDB.UPDATE
# Version 2.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' false 'url' "http://url.to.influxdb:9999" 'measurement' "result" 'bucket' "crntcompta" 'token' "myToken" 'org' "myOrganisation" }
'params' STORE
$result $params INFLUXDB.UPDATE
Coté InfluxDB, on retrouve bien nos données :
Si au contraire, je veux regrouper plusieurs valeurs dans un même measurement InfluxDB, il faut passer une liste de GTS à INFLUXDB.UPDATE
.
# Version 1.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' true 'url' "http://url.to.influxdb:8086" 'measurement' "accountancy" 'db' "crntcompta" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" }
'params' STORE
# Passage d'une liste de GTS plutôt qu'une seule série de l'expemple précédent
[ $result $revenue $exp ] $params INFLUXDB.UPDATE
# Version 2.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' false 'url' "http://url.to.influxdb:9999" 'measurement' "accountancy" 'bucket' "crntcompta" 'token' "myToken" 'org' "myOrganisation" }
'params' STORE
# Passage d'une liste de GTS plutôt qu'une seule série de l'expemple précédent
[ $result $revenue $exp ] $params INFLUXDB.UPDATE
Coté InfluxDB, on retrouve bien nos données :
On arrive au bout de ce billet, nous avons vu que nous pouvons :
Nous pourrions aller plus loin avec :
WarpScript semble ainsi permettre d’avoir un langage de manipulation de séries temporelles multi-sources et d’offrir une expérience unifiée de manipulatoin de ces données. Dans les prochains billets, nous explorerons d’avantage la partie visualisation et alerting.
acme
avec terraform pour la génération et le déploiement d’un certificat Let’s Encrypt dans un contexte AWS.Le Privacy Shield, l’accord entre l’Europe et les USA sur le transfert des données des Européens vers les USA (ou les sociétés américaines) vient d’être invalidé par la cour de justice européene. Les flux “absolument nécessaires” peuvent continuer à se faire pour le moment et la cour a validé “les clauses contractuelles types” définies par la Commission Européenne pourront être utilisées par les entreprises. Néanmoins, pour s’y référer, il semble qu’il faut vérifier que l’entreprise protège effectivement les données. Je vous invite à contacter votre juriste ou avocat pour mieux appréhender les impacts de cette invalidation si vous utilisez les plateformes cloud et des services dont les entreprises sont basées aux USA. En tant qu’individu, il peut être intéressant de se poser des questions également. N’étant pas juriste, je vais donc limiter mon interprétation ici et vous laisse lire les liens ci-dessous.