Le blog tech de Nicolas Steinmetz (Time Series, IoT, Web, Ops, Data)
Après les premiers pas avec Warp10 et en attendant que l’extension FLoWS soit disponible pour la version 2.7.0, j’ai mis à jour mon instance Warp 10 en 2.7.0 et j’ai voulu jouer avec l’extension warp10-ext-influxdb
. Cette extension permet de requêter une instance InfluxDB 1.x ou 2.x avec du WarpScript.
Attention à ne pas confondre le plugin natif InfluxDB qui permet d’envoyer des métriques au format Line Protocol d’InfluxDB dans Warp10 et l’extension InfluxDB qui permet d’interagir avce une base InfluxDB en WarpScript.
Installons déjà warpfleet, le gestionnaire de package conçu pour Warp 10.
# Installation de npm
sudo dnf install -y npm
# installation de warpfleet
sudo npm install -g @senx/warpfleet
# Vérification de la bonne installation de warpfleet
wf version
___ __ _______________ _____
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__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
1.0.31
Sans trop rentrer dans les détails de warpfleet, il utilise un système de namespace appelés “Groups” pour ces packages et qui permettent de définir ses propres dépots. Pour l’extension warp10-ext-influxdb, le “group” est io.warp10
.
Ce qui pour l"installation donne la commande suivante :
# Si votre utilisateur n'a pas accès à /path/to/warp10, il vous faudra utiliser sudo
(sudo) wf g -w /path/to/warp10 io.warp10 warp10-ext-influxdb
warpfleet va vous demander quelle version de l’extension vous souhaitez puis va procéder à son téléchargement et son installation.
Cela donne :
sudo wf g -w /opt/warp10 io.warp10 warp10-ext-influxdb
___ __ _______________ _____
__ | / /_____ __________________ ____/__ /___________ /_
__ | /| / /_ __ `/_ ___/__ __ \_ /_ __ /_ _ \ _ \ __/
__ |/ |/ / / /_/ /_ / __ /_/ / __/ _ / / __/ __/ /_
____/|__/ \__,_/ /_/ _ .___//_/ /_/ \___/\___/\__/
/_/ ™
version: 1.0.31
? Which revision do you want to retrieve? latest
✔ ext io.warp10:warp10-ext-influxdb#1.0.1-uberjar retrieved
✔ Download successful: gradle-wrapper.jar
✔ Download successful: gradle-wrapper.properties
✔ Download successful: gradlew
✔ Download successful: gradlew.bat
✔ Dependency warp10-ext-influxdb-1.0.1-uberjar.jar successfully deployed
✔ Done
Note: Pour éviter un bug dans la fonction INFLUXDB.UPDATE
identifié lors de la rédaction de ce billet, assurez-vous d’avoir une version >= 1.0.1
Ensuite, il faut créer le fichier /path/to/warp10/etc/conf.d/90--influxdb-extension.conf
et y ajouter la ligne suivante:
warpscript.extension.influxdb = io.warp10.script.ext.influxdb.InfluxDBWarpScriptExtension
Je préfère créer un fichier plutôt que d’éditer un fichier existant pour le suivi des mises à jour et j’ai utilisé le prefix 90 car il n’est pas utilisé par les fichiers de Warp10.
Relancer ensuite Warp 10 pour que le plugin soit chargé au démarrage de l’instance :
(sudo) /path/to/warp10/bin/warp10-standalone.init restart
Dans /path/to/warp10/logs/warp10.log
, vous devriez voir apparaitre :
2020-09-17T10:59:23,742 main INFO script.WarpScriptLib - LOADED extension 'io.warp10.script.ext.influxdb.InfluxDBWarpScriptExtension'
Note: La librairie influxdb-java ne semble pas supporter un reverse proxy http/2 devant l’instance InfluxDB. Il faut donc accéder à InfluxDB en direct via le port 8086.
# Requête INFLUXQL et informations de connection à InfluxDB 1.X
{ 'influxql' "select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h" 'db' "myDatabase" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" 'url' "http://url.to.influxdb:8086" }
INFLUXDB.FETCH
# On récupère une liste de liste de séries GTS. Il n'y a qu'un seul élément dans cette liste. Nous le prenons pour n'avoir plus qu'une liste de séries GTS.
0 GET
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
Dans ce qu’il faut noter ici:
INFLUXDB.FETCH
prend ses paramètres dans une MAP ayant pour paramètres: influxql
, db
, password
, user
et url
.%27
: en InfluxQL, on écrirait ... where host='myHost'
; là, il faut écrire where host=%27myHost%27
influxql
prend une ou plusieurs requêtes séparées par des points virgules. Cela donnera en sortie plusieurs listes de listes de GTS (vu que comme dit au dessus, pour une requête influxql sur un measurement on a 1 à n GTS ; donc pour y requêtes, on aura y listes de n listes de GTS)Pour illustrer cette liste de liste de GTS, si on veut récupérer la GTS du cpu idle, on voit dans le graphique que c’est la 5ème courbe, donc un indice 4.
{ 'influxql' "select * from cpu where host=%27myHost%27 and time > now() - 1h" 'db' "myDatabase" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" 'url' "http://url.to.influxdb:8086" }
INFLUXDB.FETCH
0 GET
'cpu' STORE
# Récupération de la 5ème liste (indice 4)
$cpu 4 GET
Note: La librairie influxdb-client-java ne semble pas plus supporter un reverse proxy http/2 devant l’instance InfluxDB. Il faut donc accéder à InfluxDB en direct via le port 9999.
Si on fait une requête similaire en flux :
# Requête FLUX et informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' "from(bucket: %22myBucket%22) |> range(start: -1h, stop: now()) |> filter(fn: (r) => r[%22_measurement%22] == %22cpu%22) |> filter(fn: (r) => r[%22cpu%22] == %22cpu-total%22) |> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false) |> yield(name: %22mean%22)" 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# On récupère une liste de séries GTS
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
On note que la requête flux n’est pas très lisible de par l’encodage des guillemets et de son coté monoligne. On peut améliorer ça avec une variable STRING en multi-ligne :
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")
'>
'fluxquery' STORE
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' $fluxquery 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affichage de la liste de GTS
$cpu
On y gagne en lisibilité et pas besoin d’encoder les guillements !
Dans les deux cas, on obtient :
On note d’ailleurs que les méta-données (nom du measurement, nom du champ et les tags sont repris sous la forme de labels)
Contraiement à la requête en InfluxQL, on ne peut passer qu’une requête à la fois mais ce qui permet d’avoir directment une liste de GTS puis la GTS. On n’a plus une liste de liste de GTS.
Si on veut comme précédemment avec InfluxQL afficher la courbe du CPU idle:
# Utilisation du string multi-ligne pour améliorer la lisibilité de la requête FLUX et sauvegarde dans une variable fluxquery.
<'
from(bucket: "crntbackup")
|> range(start: -1h, stop: now())
|> filter(fn: (r) => r["_measurement"] == "cpu")
|> filter(fn: (r) => r["cpu"] == "cpu-total")
|> aggregateWindow(every: 1s, fn: mean, createEmpty: false)
|> yield(name: "mean")
'>
'fluxquery' STORE
# Paramètres de la fonction INFLUX.FLUX avec la requête flux (la variable fluxquery) et les informations de connection à InfluxDB 2.x
{ 'flux' $fluxquery 'org' "myOrganisation" 'token' "myToken" 'url' "http://url.to.influxdb2:9999" }
INFLUXDB.FLUX
# Sauvegarde de la liste dans une variable cpu
'cpu' STORE
# Affiche la 7eme liste (incide 6)
$cpu 6 GET
Je ne vais pas pousser l’exemple plus loin, il ne tient qu’à vous de poursuivre la manipulation de vos données en WarpScript. On pourrait se demander où mettre la limite entre la requête en Flux/InfluxQL et les manipulations à faire en WarpScript ensuite. Tout dépendra de votre cas d’usage.
Pour le moment, nous avons requêté des données stockées dans InfluxDB 1.x ou 2.x ; mais nous pouvons très bien imaginer un cas où les données sont issues d’une autre source de données ou bien ont été générées avec WarpScript mais qu’on veuille les persister dans InfluxDB 1.x ou 2.x
Reprenons mon exercice de compatbilité et de prédictions et sauvegardons tout ça dans InfluxDB.
Pour rappel, nous avons fait ceci :
'<read_token>' 'readToken' STORE
'<wrtie_token>' 'writeToken' STORE
# Récupération des dépenses sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
# Récupération du chiffre d'affaires mensuel sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
# Calcul du résulat mensuel
$revenue $exp -
# Stockage de la série obtenue dans une série appelée "result"
"result" RENAME
{ "company" "cerenit" } RELABEL
$writeToken UPDATE
# Récupération du résultat mensuel sous la forme d'une série (GTS)
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
Si je veux sauvegarder une série dans un measurement influxdb :
# Version 1.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' true 'url' "http://url.to.influxdb:8086" 'measurement' "result" 'db' "crntcompta" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" }
'params' STORE
# Utilisatoin de la fonction INFLUXDB.UPDATE qui prend la variable 'params' pour les paramètres de connection et une GTS ou liste de GTS pour les données à sauvegarder
$result $params INFLUXDB.UPDATE
# Version 2.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' false 'url' "http://url.to.influxdb:9999" 'measurement' "result" 'bucket' "crntcompta" 'token' "myToken" 'org' "myOrganisation" }
'params' STORE
$result $params INFLUXDB.UPDATE
Coté InfluxDB, on retrouve bien nos données :
Si au contraire, je veux regrouper plusieurs valeurs dans un même measurement InfluxDB, il faut passer une liste de GTS à INFLUXDB.UPDATE
.
# Version 1.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' true 'url' "http://url.to.influxdb:8086" 'measurement' "accountancy" 'db' "crntcompta" 'password' "myPassword" 'user' "myUser" }
'params' STORE
# Passage d'une liste de GTS plutôt qu'une seule série de l'expemple précédent
[ $result $revenue $exp ] $params INFLUXDB.UPDATE
# Version 2.x
# Création d'une MAP 'params' avec les informations de connection à l'instance InfluxDB
{ 'v1' false 'url' "http://url.to.influxdb:9999" 'measurement' "accountancy" 'bucket' "crntcompta" 'token' "myToken" 'org' "myOrganisation" }
'params' STORE
# Passage d'une liste de GTS plutôt qu'une seule série de l'expemple précédent
[ $result $revenue $exp ] $params INFLUXDB.UPDATE
Coté InfluxDB, on retrouve bien nos données :
On arrive au bout de ce billet, nous avons vu que nous pouvons :
Nous pourrions aller plus loin avec :
WarpScript semble ainsi permettre d’avoir un langage de manipulation de séries temporelles multi-sources et d’offrir une expérience unifiée de manipulatoin de ces données. Dans les prochains billets, nous explorerons d’avantage la partie visualisation et alerting.
/etc/localtime
est en général défini dans votre image de base et peut ne pas convenir à votre fuseau horaire. Podman permet de surcharger cela en précisant à l’exécution ou via un point de configuration le fuseau horaire à utiliser. Pratique plutôt que de modifier le fichier via votre Dockerfile.Suite de notre épopée :
Cherchant à me familiariser avec la base de données orientée série temporelles Warp 10 d’une part et à améliorer mes tableaux de bord comptables pour me faire des projections à fin d’année (parce que bon, faire juste la moyenne des mois précédents comme valeur pour les mois à venir, c’est un peu trop facile), je me suis dit que c’était un exercice qui pouvait répondre aux deux besoins après avoir lu Time series forecasts in WarpScript.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Warp 10 , c’est une solution de geo-timeseries (séries spatio temporelles) open source, éditée par SenX, société française basée à Brest. Pour en savoir plus sur Warp 10 , vous pouvez regarder l’éditions 1 et l’édition 5 du Paris Time Series Meetup.
Pour prendre en main Warp 10 et appréhender le langage de programmation Warpscript, je vous invite à suivre le tutoriel sur les cyclones en utilisant la Sandbox Warp10 mise à disposition par Senx.
Pour le jeu de données, j’ai donc récupéré de mes tableaux de bords mon chiffre d’affaires et mes dépenses mensuels sur la période Janvier 2017 à Mai 2020.
Nous allons donc créer 2 séries (appelées aussi GTS)
Soit crnt-revenue.gts
:
# 2017
1483225200000000// revenue{company=cerenit} 0
1485903600000000// revenue{company=cerenit} 13800
1488322800000000// revenue{company=cerenit} 11325
1490997600000000// revenue{company=cerenit} 300
1493589600000000// revenue{company=cerenit} 6825
1496268000000000// revenue{company=cerenit} 8450
1498860000000000// revenue{company=cerenit} 5425
1501538400000000// revenue{company=cerenit} 10650
1504216800000000// revenue{company=cerenit} 13650
1506808800000000// revenue{company=cerenit} 0
1509490800000000// revenue{company=cerenit} 11200
1512082800000000// revenue{company=cerenit} 19225
# 2018
1514761200000000// revenue{company=cerenit} 8300
1517439600000000// revenue{company=cerenit} 8850
1519858800000000// revenue{company=cerenit} 10285
1522533600000000// revenue{company=cerenit} 8850
1525125600000000// revenue{company=cerenit} 8850
1527804000000000// revenue{company=cerenit} 9450
1530396000000000// revenue{company=cerenit} 12000
1533074400000000// revenue{company=cerenit} 11250
1535752800000000// revenue{company=cerenit} 15013
1538344800000000// revenue{company=cerenit} 15750
1541026800000000// revenue{company=cerenit} 13750
1543618800000000// revenue{company=cerenit} 10125
# 2019
1546297200000000// revenue{company=cerenit} 15375
1548975600000000// revenue{company=cerenit} 14750
1551394800000000// revenue{company=cerenit} 11600
1554069600000000// revenue{company=cerenit} 20622
1556661600000000// revenue{company=cerenit} 6376
1559340000000000// revenue{company=cerenit} 13350
1561932000000000// revenue{company=cerenit} 11250
1564610400000000// revenue{company=cerenit} 7050
1567288800000000// revenue{company=cerenit} 14750
1569880800000000// revenue{company=cerenit} 12326
1572562800000000// revenue{company=cerenit} 12513
1575154800000000// revenue{company=cerenit} 9082
# 2020
1577833200000000// revenue{company=cerenit} 13000
1580511600000000// revenue{company=cerenit} 12375
1583017200000000// revenue{company=cerenit} 15500
1585692000000000// revenue{company=cerenit} 5525
1588284000000000// revenue{company=cerenit} 15750
et crnt-expenses.gts
:
# 2017
1483225200000000// expense{company=cerenit} 219
1485903600000000// expense{company=cerenit} 5471
1488322800000000// expense{company=cerenit} 7441
1490997600000000// expense{company=cerenit} 6217
1493589600000000// expense{company=cerenit} 5676
1496268000000000// expense{company=cerenit} 5719
1498860000000000// expense{company=cerenit} 5617
1501538400000000// expense{company=cerenit} 5690
1504216800000000// expense{company=cerenit} 5831
1506808800000000// expense{company=cerenit} 9015
1509490800000000// expense{company=cerenit} 8903
1512082800000000// expense{company=cerenit} 11181
# 2018
1514761200000000// expense{company=cerenit} 9352
1517439600000000// expense{company=cerenit} 9297
1519858800000000// expense{company=cerenit} 8506
1522533600000000// expense{company=cerenit} 8677
1525125600000000// expense{company=cerenit} 10136
1527804000000000// expense{company=cerenit} 10949
1530396000000000// expense{company=cerenit} 8971
1533074400000000// expense{company=cerenit} 9062
1535752800000000// expense{company=cerenit} 9910
1538344800000000// expense{company=cerenit} 10190
1541026800000000// expense{company=cerenit} 10913
1543618800000000// expense{company=cerenit} 13569
# 2019
1546297200000000// expense{company=cerenit} 11553
1548975600000000// expense{company=cerenit} 11401
1551394800000000// expense{company=cerenit} 10072
1554069600000000// expense{company=cerenit} 10904
1556661600000000// expense{company=cerenit} 9983
1559340000000000// expense{company=cerenit} 11541
1561932000000000// expense{company=cerenit} 11065
1564610400000000// expense{company=cerenit} 10359
1567288800000000// expense{company=cerenit} 10450
1569880800000000// expense{company=cerenit} 9893
1572562800000000// expense{company=cerenit} 10014
1575154800000000// expense{company=cerenit} 15354
# 2020
1577833200000000// expense{company=cerenit} 9673
1580511600000000// expense{company=cerenit} 9933
1583017200000000// expense{company=cerenit} 9815
1585692000000000// expense{company=cerenit} 9400
1588284000000000// expense{company=cerenit} 9381
Pour chaque fichier:
//
indique qu’il n’y a pas de position spatiale (longitude, lattitude, élévation)expense
et revenue
sont les noms des classes qui vont stocker mes informationscompany
est un label que je positionne sur mes données avec le nom de mon entreprisePour plus d’information sur la modélisation, cf GTS Input Format.
Lorsque vous utilisez la Sandbox, 3 tokens vous sont donnés :
<readToken>
par la suite<writeToken>
par la suite<deleteToken>
par la suite#!/usr/bin/env bash
for file in crnt-expenses crnt-revenue ; do
curl -v -H 'Transfer-Encoding: chunked' -H 'X-Warp10-Token: <writeToken>' -T ${file}.gts 'https://sandbox.senx.io/api/v0/update'
done
Pour ce faire, nous allons utiliser le Warp Studio ; pour la datasource, il conviendra de veiller à ce que la SenX Sandbox soit bien sélectionnée.
L’équivalent de “SELECT * FROM *
” peut se faire de la façon suivante :
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken> 'readToken' STORE
# FETCH permet de récupérer une liste de GTS, ici on demande toutes les classes via ~.* et tous les labels en prenanr les 1000 dernières valeurs ; on récupère donc toutes les séries.
[ $readToken '~.*' {} NOW -1000 ] FETCH
Si vous cliquez sur l’onglet “Dataviz”, vous avez alors immédiatement une représentation graphique de vos points.
Maintenant que nos données sont bien présentes, on va vouloir aller un peu plus loin dans nos manipulations.
Ce que nous voulons faire :
Pour sélectionner chaque série et la stocker dans une variable:
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
# FETCH : permet de récupérer une liste de série, ici on filtre sur la classe expense, sur le label company = cerenit et sur les dates du 01/12/2016 au 01/06/2020.
# 0 GET : on sait que l'on a qu'une seule série qui correspond à la requête. Donc on ne retient que le 1er élément pour passer d'une liste de GTS à une seule et unique GTS.
# STORE : stocke le résultat dans une variable exp.
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
# Idem pour la classe revenue, stockée dans une variable revenue.
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
# Affiche les 2 séries
$exp
$revenue
A ce stade, vous avez la même représentation graphique que précédemment si vous cliquez sur Dataviz.
Calculons maintenant le résultat mensuel (chiffre d’affaires - dépenses) :
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
# Le même bloc que précédemment
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
# Calcul: il suffit se soustraire les deux éléments pour avoir le résultat
$revenue $exp -
# on affiche également les deux autres variables pour la dataviz
$exp
$revenue
A ce stade :
Jusqu’à présent, nous avons utilisé que le <readToken>
pour lire les données. Pour la persistence, nous allons utilier le <writeToken>
.
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
# Authentification auprès de l'instance en écriture
'<writeToken>' 'writeToken' STORE
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
# La première ligne est inchangée, elle calcule le résultat mensuel et la donnée est de type GTS
# Du coup, comme nous sommes dans une pile et que l'on hérite de ce qu'il s'est passé avant, on peut lui assigner un nom via RENAME
# Puis lui ajouter le label company avec pour valeur cerenit
# Et utiliser la fonction UPDATE pour stocker en base la GTS ainsi obtenue.
$revenue $exp -
"result" RENAME
{ "company" "cerenit" } RELABEL
$writeToken UPDATE
# Comme pour revenue et expense, on récupère les données sous la forme d'une GTS que l'on stocke dans une variable
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
# On vide la pile
CLEAR
# On affiche les variables créées
$revenue
$exp
$result
Et voilà !
Warp10 dispose d’une extension propriétaire et payante permettant d’appliquer des algorithmes de prévisions sur des séries temporelles : warp10-ext-forecasting. Il est possible d’utiliser cette extension sur la Sandbox Warp10 mise à disposition par SenX.
Il existe une fonction AUTO
et SAUTO
(version saisonnière) qui applique automatiquement des algorythmes d’AutoML sur vos données.
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
# Récupération des trois séries
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
CLEAR
$revenue
$exp
$result
# MAP: la fonction `AUTO` s'attend à manipuler des nombres au format `DOUBLE` et non des entiers. Il faut donc faire la conversion.
# FORECAST: sur les données obtenues du MAP, on applique la fonction AUTO et on demande les 8 prochaines occurents (pour aller jusqu'à la fin d'année)
# Le .ADDVALUES permet de "fusionner" les prévisions avec la série parente (sans les persister en base à ce stade)
# Commes les 3 projections sont disponibles dans la pile, elles sont également affichées
[ $result mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO 8 FORECAST.ADDVALUES
[ $revenue mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO 8 FORECAST.ADDVALUES
[ $exp mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO 8 FORECAST.ADDVALUES
Du fait du FORECAST.ADDVALUES
, on pourrait se passer d’afficher les trois premières séries. Mais vistuellement, cela permet de voir la différence entre la série originale et la projection.
Une fois l’effet Whaou passé, on peut se demander quel modèle a été appliqué. Pour cela il y a la fonction MODELINFO
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
# Récupération des trois séries
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
CLEAR
[ $result mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO MODELINFO
[ $revenue mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO MODELINFO
[ $exp mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO MODELINFO
Dans l’onglet des résultats, on voit l’information: "model": "ARIMA"
.
Si on veut alors faire la même chose en utilisant le modèle ARIMA :
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
# Récupération des trois séries
[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
CLEAR
# SEARCH.ARIMA: applique un modèle ARIMA (ARMA ou ARIMA) sur la GTS passée en paramètre
# FORECAST.ADDVALUES: fait une précision sur les 7 prochaines occurences et les fusionne avec la série sur laquelle la projection est faite.
# Les 3 projections restant dans la pile, elles sont affichées
[ $revenue mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
SEARCH.ARIMA
7 FORECAST.ADDVALUES
[ $exp mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
SEARCH.ARIMA
7 FORECAST.ADDVALUES
[ $result mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
SEARCH.ARIMA
7 FORECAST.ADDVALUES
Et nous obtenons bien le même résultat.
On peut se poser alors la question de voir si la projection sur le résultat est la même que la soustraction entre la projection de chiffres d’affaires et de dépenses et mesurer l’éventuel écart.
# Authentification auprès de l'instance en lecture
'<readToken>' 'readToken' STORE
[[ $readToken 'expense' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'exp' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'revenue' STORE
[ $readToken 'result' { 'company' '=cerenit' } '2016-12-01T00:00:00Z' '2020-06-01T00:00:00Z' ] FETCH
0 GET
'result' STORE
CLEAR
# La différence sur les 3 projections est que l'on stocke chaque résultat dans une variable
[ $result mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO 8 FORECAST.ADDVALUES
'fresult' STORE
[ $revenue mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO 8 FORECAST.ADDVALUES
'frevenue' STORE
[ $exp mapper.todouble 0 0 0 ] MAP
AUTO 8 FORECAST.ADDVALUES
'fexp' STORE
$frevenue
$fexp
$fresult
# ici on calcule la projection du résultat sur la base des projections de chiffres d'affaires et de dépenses
$frevenue $fexp -
On constate bien un écart entre la courbe orange (la soustraction des projections) et la courbe bleu (la projection du résultat).
Nous voilà à la fin de ce billet, j’espère que ce tour du propriétaire vous aura permis d’apprécier Warp10 et ses capacités.
Il ne reste plus qu’à voir en fin d’année dans quelles mesures ces projections seront valides ou pas !
Mon bilan sur Warp10 à ce stade :
STOP
et TYPOEOF
notamment pour savoir ce que l’on manipule comme donnée à un instant T ; cf Debugging WarpScriptUne expérience au final positive qui pousse à aller creuser plus loin les fonctionnalités de cette plateforme. Ce sera l’opportunité de rédiger d’autres billets à l’avenir.
acme
avec terraform pour la génération et le déploiement d’un certificat Let’s Encrypt dans un contexte AWS.Le Privacy Shield, l’accord entre l’Europe et les USA sur le transfert des données des Européens vers les USA (ou les sociétés américaines) vient d’être invalidé par la cour de justice européene. Les flux “absolument nécessaires” peuvent continuer à se faire pour le moment et la cour a validé “les clauses contractuelles types” définies par la Commission Européenne pourront être utilisées par les entreprises. Néanmoins, pour s’y référer, il semble qu’il faut vérifier que l’entreprise protège effectivement les données. Je vous invite à contacter votre juriste ou avocat pour mieux appréhender les impacts de cette invalidation si vous utilisez les plateformes cloud et des services dont les entreprises sont basées aux USA. En tant qu’individu, il peut être intéressant de se poser des questions également. N’étant pas juriste, je vais donc limiter mon interprétation ici et vous laisse lire les liens ci-dessous.
Je ne peux résister à mentionner la sortie de l’épisode 100 du BigDataHebdo, podcast où j’ai le plaisir de contribuer. Pour ce numéro spécial (épisode 100 et 6 ans du podcast), nous avons fait appel aux membres de la communauté pour partager avec nous leur base de données favorite, la technologie qui les a le plus impressionée durant ces 6 dernières années et celle qu’ils voient comme majeure pour les 6 prochaines années. Allez l’écouter !
influx stacks
pour faire du CRUD sur des groupes de ressources InfluxDB (dashboard, labels, tasks, etc).