Conception, développement, déploiement et exploitation de vos plateformes, applications et données.
Contactez-nous !Dans le cadre du maintien en condition opérartionnelle de sa plateforme et pour faire des analyses plus poussées de ses données, la SAFT souhaite mettre à jour sa stack InfluxDB 1.x OSS, Chronograf et Kapacitor vers InfluxDB 2.0 OSS. Fort des précédentes missions, la SAFT nous a confié cette mission, à laquelle s’ajoute une période de support post déploiement en production de la nouvelle plateforme.
Suite de notre épopée :
Dans ce cinquième billet, nous allons parler de Fichier d’Ecritures Comptables (FEC) et d’un compte simple à analyser : le compte 512 qui correspond à votre compte en banque.
Le Fichier des Ecritures Comptables (FEC) est un format de fichier normalisé. Sa spécification est disponible et grosso modo, ce qu’il faut en savoir à ce stade :
En partant de ces informations et après quelques précisions fournies par mon expert-comptable Fabrice Heuvrard sur le fichier, nous avons convenu de commencer par l’analyse du compte 512 correspondant aux opérations bancaires. Facile à calculer (somme des crédits - somme des débits) et facile à vérifier, il me suffit de regarder mon compte en banque et/ou mon bilan en fin d’année.
Continuant à utiliser Warp 10 pour y stocker mes séries temporelles, j’ai réalisé un script en Go qui prend le fichier FEC en entrée et envoie les données dans Warp 10 avec le formalisme suivant : <société>.<bilan ou resultat>.<classe de compte>.<type d'opération: credit ou debit> :
<société> est juste le début de l’arborescence<bilan ou résultat> : le Plan Comptable Général Francais défini que si les comptes de classe 1 à 5 sont des classes de bilan et les classes 6 et 7 sont des classes de compte de résultat. Je suis donc le même principe de séparation des comptes et défiinr la valeur bilan et resultat. Le compte 512 que nous allons étudier commençant par 5, c’est un compte de bilan. Il sera donc dans la série cerenit.bilan.*<classe de compte> : le plan comptable général est normalisé sur ces trois premiers chiffres. Les trois suivants sont à la discrétion du comptable. Du coup, pour ne pas avoir une série par code comptable, je retrouve par classe du plan de compte. Ainsi, toutes les opérations ayant le code 512xxx se retrouvera dans la série cerenit.bilan.512.*<type d'opération: crédit ou débit> : suivant si l’opération est un débit ou crédit, cela prend la valeur adéquat. Ainsi, toutes les opérations ayant le code 512xxx se retrouvera dans la série cerenit.bilan.512.credit ou ``cerenit.bilan.512.debit`Ainsi, un crédit de 100€ avec une référence de pièce à 1234 sera représenté sous la forme :
<Timestamp de l'écriture comptable>// cerenit.bilan.512.credit{PieceRef=1234} 100
La modélisation est peut être un peu naive à ce stade, il sera toujours temps de la faire évoluer dans un second temps mais a priori :
Avant de commencer la moindre analyse, j’ai voulu vérifier l’intégrité de mes données.
"<readToken>" "readToken" STORE
// Récupération des données de 2020 pour le compte 512
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.credit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
// Fusion de l'ensemble des séries temporelles en une seule série
MERGE
// Calcul de la somme de l'ensemle des valeurs de la séries -
// MAXLONG permet de tout récupérer sans calculer la taille exacte de la liste (pour peu que votre liste soit plus petite que la valeur de MAXLONG)
// 1 permet de ne sortir qu'une valeur en sortie
[ SWAP mapper.sum MAXLONG MAXLONG 1 ] MAP
// C'est une liste avec une liste à 1 élément, on "applatit" tout ça
MERGE
VALUES
0 GET
// On stocke la valeur finale dans totalCredit
'totalCredit' STORE
// Même opération sur les débits
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.debit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
MERGE
[ SWAP mapper.sum MAXLONG MAXLONG 1 ] MAP
MERGE
VALUES
0 GET
'totalDebit' STORE
// Calcul du solde
$totalCredit $totalDebit -
Cela me donne : 27746.830000000075
"<readToken>" "readToken" STORE
// Récupération des données de 2020 pour le compte 512
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.credit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
// Fusion de l'ensemble des séries temporelles en une seule série
MERGE
// Tri des points par date
SORT
// Renommage de la série
'credit' RENAME
// Suppression des labels
{ NULL NULL } RELABEL
// Stockage dans une variable
'credit' STORE
// Même opération sur les débits
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.debit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
MERGE
SORT
'debit' RENAME
{ NULL NULL } RELABEL
'debit' STORE
// Affichage des deux séries
$credit
$debit
// Création de la série de mouvements
$credit $debit -
'mouvements' RENAME
Cela nous donne ces courbes:
Mais on voit bien à fin décembre qu’il y a des opérations de débit qui ne sont pas prises en compte dans le solde (la ligne orange s’arrête avant la verte).
En cherchant un peu, je me dis qu’il faudrait que je calcule une nouvelle série avec tous les éléments de crédit et débit et faire l’addition de tout cela. Je vois également que FLATTEN (doc)permet de fusionner plusieurs listes en une seule. Mais finalement, seul MERGE sera nécessaire.
Cela me donne la piste suivante :
"<readToken>" "readToken" STORE
// Récupération des données de 2020 pour le compte 512
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.credit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
MERGE
SORT
'credit' RENAME
{ NULL NULL } RELABEL
'credit' STORE
// Même opération sur les débits
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.debit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
MERGE
SORT
'debit' RENAME
{ NULL NULL } RELABEL
// Je multiplie les debits par -1 pour pouvoir faire l'opération de solde ensuite
[ SWAP -1 mapper.mul 0 0 0 ] MAP
'debit' STORE
// Je fusionne les deux séries avec MERGE
[
$credit
$debit
] MERGE
// Je trie les éléments par date
SORT
'mouvements' RENAME
Cette fois-ci, mon solde prend bien en compte toutes les opérations de l’année.
Pour la version consolidée avec le solde du compte :
// Récupération des données de 2020 pour le compte 512
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.credit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
MERGE
SORT
'credit' RENAME
{ NULL NULL } RELABEL
'credit' STORE
// Récupération des données de 2020 pour le compte 512
[ $readToken 'cerenit.bilan.512.debit' {} '2020-01-01T00:00:00Z' '2021-01-01T00:00:00Z' ] FETCH
MERGE
SORT
'debit' RENAME
{ NULL NULL } RELABEL
-1 *
'debit' STORE
// Fusion des débits/crédits comme vu précédemment
[
$credit
$debit
] MERGE
SORT
'mouvements' RENAME
// On applique mapper.sum sur l'ensemble des points précédents le point qui est considéré
// Le premier point ne va donc prendre que lui même
// Le 2nd point va prendre sa valeur et ajouter celle du précédédent
// Le 3ème point va prendre sa valeur et la somme des points précédents
// Et ainsi de quiste
[ SWAP mapper.sum MAXLONG 0 0 ] MAP
Et le résultat en images :
Et voilà !
Il ne me reste plus qu’à :
Suite et fin de ma réponse au code contest après la première partie. Dans ce billet, nous allons voir comment calculer les émissions de CO2 pour la partie de trajet sur la route 66.
// Define points from the car journey on the US66 road
[
// Here is the gts of the car datalogger
@senx/dataset/route66_vehicle_gts
// Here is the route 66 geoshape (+/- 20meters)
@senx/dataset/route66_geoshape
mapper.geo.within 0 0 0
] MAP
"onTheRoad" STORE
$onTheRoad
{
'timesplit' 60 s
}
MOTIONSPLIT
0 GET
'sectionOnTheRoad' STORE
// Compute speed - result in m/s
[ $sectionOnTheRoad mapper.hspeed 1 0 0 ] MAP
// Convert in km/h so x3600 /1000 = 3.6 - mapper.mul expects a constant
[ SWAP 3.6 mapper.mul 0 0 0 ] MAP
'speedFrames' STORE
// Get distance between each points in km (first in meters, then in km)
[ $sectionOnTheRoad mapper.hdist 0 1 0 ] MAP
[ SWAP 0.001 mapper.mul 0 0 0 ] MAP
'distFrames' STORE
// fuel consumption approximation is (8 liters/100km) × (speed (km/h) / 80) +1
// So it's Speed * 8 / 80 / 100 + 1 = V/10 + 1
// F = False => does not return the index
$speedFrames
<%
0.1 *
1.0 +
%> F LMAP
'hundredKmFuelConsumption' STORE
[ ] 'instantConsumption' STORE
<%
'i' STORE // store index
// Get each list and compute one by another
// So we compute consumption for 100 km at given speed (computed previously)
// with related distance
// then we divide by 100 as first value is for 100 km
$distFrames $i GET
$hundredKmFuelConsumption $i GET
*
100 /
'r' STORE
$instantConsumption $r +!
%>
'C' STORE
0 7 $C FOR
CLEAR
// For each GTS, compute fuel consumption as 1 point
[
$instantConsumption
mapper.sum
MAXLONG
MAXLONG
1
] MAP
// Sum all points to get total consumption
0 SWAP <% VALUES 0 GET + %> FOREACH
// 1L = 2392g CO2
2392 *
// Enjoy !
Le premier et le second bloc sont les mêmes que dans la premièr partie. Je vous y renvoie donc si besoin.
A ce stade, nous avons une liste de 8 séries correspondant à chaque section passée sur la route 66. Chaque série comporte un liste de timestamps et de points géospatiaux (lattitude, longitude, élévation).
Concernant le troisième bloc :
1 0 0 pour prendre le point précédent, aucun point suivant et appliquer cette opération sur l’ensemble de la liste - voir la tips 3 de 12 tips to apply sliding window algorithms like an expert). Pour cela, on utilise mapper.hspeed (doc) qui consomme une série et calcule la vitesse en m/s en tenant compte de la longitude/lattitude/élévation.mapper.mul (doc) en notant au passage qu’il lui faut une constante (on ne peut pas mettre 3600 * 1000 / mais 3.6)speedFrames.Concernant le 4ème bloc :
mapper.hdist que l’on a vu dans le premier billet. Cette fois-ci, plutôt que de calculer la distance totale, on la distance entre le point et le point suivant et on le fait pout tout les points de la liste, d’où le 0 1 0mapper.mulet la valeur 0.001distanceFrames.Concernant le 5ème bloc :
(8 liters/100km) × (speed (km/h) / 80) +1
Speed/10 + 1.speedFrames), on obtient une consommation pour 100km avec chaque vitesse. Il faudra dans un second temps le pondérer par la distance parcourue entre deux points (distanceFrames) pour avoir un instantané de consommation pour la vitesse et la distance parcourue.LMAP (doc)pour appliquer une MACRO à chaque élément de la liste. Cette macro contient le coefficient de consommation d’essence. LMAP retourne normalement l’index et la valeur associée. Or l’index ne nous sert à rien, on met donc l’argument concernant l’index à False (abrégé F) pour qu’il ne soit pas retourné.hundredKmFuelConsumption et on a donc une liste de 8 series avec la consommation pour 100km à la vitesse donnée. Il nous faut maintenant pondérée cette liste par la distance pour avoir un instantané de consommation.Concernant le 6ème bloc :
instantConsumption.FOR (doc) dessus avec un indice allant de 0 à 7. FOR prend comme dernier argument une MACRO que j’ai nommé ChundredKmFuelConsumptionet la seconde les distances entre chaque point distFrames. L’idée est donc de multiplier chaque série de hundredKmFuelConsumption par la série équivalente dans distFrames et de diviser par 100 pour finir notre proportionnalité.r.r dans la liste instantConsumption, ce qui permet de reconstituer notre liste de 8 séries mais ayant pour valeur cette fois ci les instantanés de consommation entre chaque point de chaque série.Un petit interlude visuel avant le dernier bloc :
Concernant le 7ème bloc :
mapper.sum (doc) en prenant l’ensemble des données des listes capturées via MAXLONG et on récupère 1 seule valeur qui s’avère être le total. On a donc la consommation totale de chaque série9.823366576601234)23497.492851230152 ou 23,497 kg de CO2.J’espère avoir été clair dans ces explications - si ce n’est pas le cas - dites le moi (via Twitter, Mail, LinkedIn, etc) et je préciserai les choses.
Bilan personnel de ce code contest :
MAP, les mapper, les MACRO et LMAP et plein de petites choses ici ou là.MAP s’applique sur des GTS mais aussi des listes de GTS sans rien avoir à faire. Pas besoin de se rajouter des boucles supplémentaires !MAXLONG utilisé dans les MAP permet de ne pas avoir à se soucier de la taille de l’élément sur laquelle on applique MAP. Cela ne fait pas non plus une erreur du style index out of range.J’espère néanmoins apprendre des choses du corrigé officiel : Working with GEOSHAPEs: code contest results.
La société SenX a proposé un code contest suite à la publication de son article sur les formes géospatiales. L’objet du concours porte sur le trajet d’un véhicule aux USA et il consiste à déterminer :
Maintenant que le gagnant a été annoncé (TL;DR: moi 😎🎉) et en attendant le corrigé officiel, voici ma proposition de solution.
Les données de départ sont :
@senx/dataset/route66_vehicle_gts : le trajet réalisé par le véhicule@senx/dataset/route66_geoshape : la route 66// Define points from the car journey on the US66 road
[
// Here is the gts of the car datalogger
@senx/dataset/route66_vehicle_gts
// Here is the route 66 geoshape (+/- 20meters)
@senx/dataset/route66_geoshape
mapper.geo.within 0 0 0
] MAP
"onTheRoad" STORE
$onTheRoad
{
'timesplit' 60 s
}
MOTIONSPLIT
0 GET
'sectionOnTheRoad' STORE
// Compute distance for each GTS and output it as a single point
[ $sectionOnTheRoad mapper.hdist MAXLONG MAXLONG 1 ] MAP
// Sum all GTS
0 SWAP <% VALUES 0 GET + %> FOREACH
// Convert to km
1000 /
// Enjoy !
Explications :
mapper.geo.within (doc). Ce mapper compare deux zones géographiques et ne retient que les poits qui sont dans la zone voulue. Ici, je prends donc tous les points du trajet et les compare avec ceux de la route 66. Seuls les points sur la route 66 sont conservés. Le résultat est une aggrégation de points que l’on stocke dans la variable onTheRoad.MOTIONSPLIT (doc) pour calculer la distance entre deux points. Obtenant une liste de 1 élément contenant une liste, j’ai rajouté le 0 GET pour supprimer la liste parente. On obtient alors une liste de 8 séries temporelles (GTS) correspondant à chaque tronçon sur la route. On stocke cela dans la variable sectionOnTheRoad.mapper.hdist (doc) permet de calculer la distance totale sur une fenêtre glissante de points. L’utilisation de MAXLONG permet d’avoir une valeur suffisamment grande pour notre cas d’espèce pour prendre l’ensemble des données de chacune des 8 listes - il n’est pas nécessaire de connaitre la taille exacte de la liste pour travailler dessus et cela ne crée pas d’erreur non plus ; ça peut déstabiliser !. Le 1 permet de n’avoir qu’une valeur en sortie. On a donc en sortie la distance de chacune des 8 sections.0 (pour initialiser l’opération d’addition) et ajouter la première valeur de la liste et ainsi de suite. Une fois qu’on a la somme, on divise par 1000 pour avoir des kilomètres79.82147744769853Pour comprendre la partie 2, on peut réécrire la chose de la façon suivante :
[ $sectionOnTheRoad mapper.hdist MAXLONG MAXLONG 1 ] MAP
'totalDistancePerSection' STORE
0 $totalDistancePerSection <% VALUES 0 GET + %> FOREACH
Non, toujours pas ? Vous me rassurez, j’ai du creuser plus loin aussi.
Commençons par :
$totalDistancePerSection <% VALUES 0 GET %> FOREACH
VALUES (doc) consomme une série temporelle et en sort les valeurs sous la forme d’une liste. Nous avons une liste initiale de 8 séries que nous avons ramené à 8 points. Avec FOREACH (doc), on applique donc la fonction VALUES sur chaque série contenant un seul point. Plutôt que d’avoir en sortie des listes à un seul point, le 0 GET permet d’avoir directement la valeur.
Pour faire une addition, en WarpScript, c’est :
1 1 +
ou :
1
1
+
Par celà, j’entends que pour appliquer +, il faut que les deux éléments soient définis dans la pile.
Notre boucle FOREACH emet dans la pile chaque valeur qu’il faut ajouter à la précédente. On peut donc rajouter le + dans la boucle FOREACH :
$totalDistancePerSection <% VALUES 0 GET + %> FOREACH
Mais si je cherche à exécuter cela, cela ne fonctionne pas - cela reviendrait à faire:
valeur1IssueDuForeach +
valeur2IssueDuForeach +
valeur3IssueDuForeach +
valeur4IssueDuForeach +
...
Si on part de la fin, la valeur 4 va pouvoir être additionnée à la valeur 3 car celle-ci existe dans la pile. MAIS la valeur 1 n’est additionnée à rien à ce stade et l’opération est invalide. D’où la nécessité de rajouter le 0 pour pouvoir avoir deux éléments pour notre première addition.
Ce qui nous donne bien :
0 $totalDistancePerSection <% VALUES 0 GET + %> FOREACH
Maintenant que la brume s’est éclaircie et que le 🤯 est passé à 😎 pour cette syntaxe de fin, je vous propose de nous retrouver dans un prochain billet pour la suite de ma solution au concours.
Suite de notre épopée :
Nous allons voir aujourd’hui comment présenter ces données à l’aide de Discovery, la solution de Dashboard as Code pour Warp 10 fournie par SenX.
Tout est décrit dans le billet Truly Dynamic Dashboards as Code
Dans mon cas, warp 10 est dans une partition dédiée /srv/warp10 - warp 10 est donc installé dans /srv/warp10/warp10. C’est la valeur de $WARP10_HOME.
Pour la configuration du plugin HTTP, j’ai un fichier $WARP10_HOME/etc/conf.d/80-discovery.conf contenant :
# Load the HTTP Plugin
warp10.plugin.http = io.warp10.plugins.http.HTTPWarp10Plugin
# Define the directory where endpoint spec files will reside
http.dir = /srv/warp10/discovery
# Define the host and port the plugin should bind to
http.host = 127.0.0.1
http.port = 8081
# Expose the Directory and Store so FETCH requests can be performed via the plugin
egress.clients.expose = true
Le plugin HTTP sera donc accessible via une url de base en http://127.0.0.1:8081/
J’ai ensuite créé le fichier /srv/warp10/discovery/discovery.mc2 où /srv/warp10/discovery est la valeur associée à http.dir dans le fichier précédent.
{
'path' '/discovery/'
'prefix' true
'parsePayload' true
'macro' <%
'cerenit/dashboards/' @senx/discovery/dispatcher
%>
}
Ce fichier indique que :
/discovery/<nom_du_dashboard> ou /discovery/<dossier_ou_arborescence>/<nom_du_dashboard>$WARP10_HOME/macros/cerenit/dashboards. Il s’agira de fichier WarpScript ou Flows avec l’extension en .mc2.Avec ces deux fichiers, nous savons maintenant que :
http://127.0.0.1:8081/discovery/<nom_du_dashboard>.$WARP10_HOME/macros/cerenit/dashboards/mon_dashboard.mc2 sera accessible via http://127.0.0.1:8081/discovery/mon_dashboard.Un dashboard se décompose en différentes parties. Celle contenant les données a le mot clé tiles et contient différente tile. Chaque tile affiche un graphique, un zone de texte, un titre ou tout composant warpView. Pour le reste, on s’appuiera sur le template par défaut.
Donc créeons un fichier $WARP10_HOME/macros/cerenit/dashboards/comptabilite/compta1.mc2 contenant :
<%
{
'tiles' [
{
'type' 'display'
'w' 4 'h' 1 'x' 3 'y' 0
'data' 'Compta - Exemple 1'
}
{
'type' 'line'
'w' 4 'h' 2 'x' 1 'y' 3
'data' [
@cerenit/accountancy/revenue
'revenue' STORE
$revenue
]
}
{
'type' 'line'
'w' 4 'h' 2 'x' 5 'y' 3
'data' [
@cerenit/accountancy/expense
'expense' STORE
$expense
]
}
{
'type' 'line'
'w' 4 'h' 2 'x' 3 'y' 5
'data' [
$revenue $expense -
]
}
]
}
@senx/discovery/render
%>
Comme indiqué précédemment, je me focalise sur le contenu de tiles. La grille de présentation des dashboards est fixé à 12 colonnes par défaut.
Ici, je cherche donc à afficher 4 éléments :
@cerenit/accountancy/xxx. Je pourrais mettre du code Warpscript directement dans le fichier comme dans l’exemple. Toutefois, le code exécuté dans le dashboard est visible dans le navigateur. Dans la mesure où mes requêtes pour récupérer les données demandent de l’authentification avec un passage de token, je déporte ce code dans une macro et je ne fais donc qu’appeler cette macro. Ainsi, le code sera généré coté serveur et seul le résultat sera retourné dans le navigateur.@senx/discovery/render pour générer le dashboard.Revenons sur nos macros ; Warp 10 permet d’avoir des macros exécutées coté serveur. Ces macros peuvent être utiles pour créer/partager du code, elles peuvent prendre des paramètres en entrée si besoin et elles sont exécutées coté serveur. Dans notre cas, pour éviter que nos tokens se balladent dans le navigateur comme indiqué précédemment, c’est cette propriété qui va nous intéresser.
La macro @cerenit/accountancy/revenue se trouve donc dans le fichier $WARP10_HOME/macros/cerenit/accountancy/revenue.mc2 et contient :
<%
{
'name' 'cerenit/accountancy/revenue'
'desc' 'Provide revenue'
} INFO
// Actual code
SAVE 'context' STORE
'<readToken>' 'readToken' STORE
[ $readToken 'revenue' { 'company' '=cerenit' } NOW [ 2016 12 1 ] TSELEMENTS-> ] FETCH
0 GET
$context RESTORE
%>
'macro' STORE
$macro
Je ne vais pas m’étendre sur la rédaction des macros mais succintement :
La macro @cerenit/accountancy/expense est sur le même modèle en remplaçant revenue par expense.
Ces deux macros nous retournent donc chacune une série temporelle sur la période 12/2016 jusqu’à ce jour : une pour le chiffre d’affaires, une pour les dépenses.
Si vous allez sur http://127.0.0.1:8081/discovery/comptabilite/compta1, vous verrez le dashboard suivant :
Le template par défaut est assez minimaliste et on note la présence d’un logo SenX. Je n’ai rien contre, mais comme c’est la compatabilité de mon entreprise que je présente, autant changer cet aspect des choses.
Pour continuer progressivement, nous allons :
title et description en début de fichierfootertemplateOn met cela dans un nouveau fichier $WARP10_HOME/macros/cerenit/dashboards/comptabilite/compta2.mc2.
<%
{
'title' 'Comptabilité CerenIT'
'description' 'Comptabilité CérénIT depuis 2016'
'tiles' [
{
'type' 'display'
'w' 4 'h' 1 'x' 4 'y' 0
'data' 'Compta - Exemple 2'
}
{
'title" "Chiffre d'affaires'
'type' 'line'
'w' 4 'h' 2 'x' 2 'y' 3
'data' [
@cerenit/accountancy/revenue
'revenue' STORE
$revenue
]
}
{
'title' 'Dépenses'
'type' 'line'
'w' 4 'h' 2 'x' 6 'y' 3
'data' [
@cerenit/accountancy/expense
'expense' STORE
$expense
]
}
{
'title' 'Résultat'
'type' 'line'
'w' 4 'h' 2 'x' 4 'y' 5
'data' [
$revenue $expense -
]
}
]
'footer' '<p style="text-align: center;">CérénIT © 2021 - Réalisé avec Discovery et Warp 10 de SenX</p>'
'template'
<'
<!DOCTYPE html><html><head><title id="pageTitle"></title>
{{{CSS}}}
{{{HEAD}}}
</head>
<body>
<div class="heading">
<div class="header"><h1 id="title" class="discovery-title"></h1><p id="desc" class="discovery-description"></p></div>
</div>
{{{HEADER}}}
{{{GRID}}}
{{{FOOTER}}}
{{{JS}}}
</body></html>
'>
}
@senx/discovery/render
%>
Si les propriétés title, description et footer vont de soi, pour trouver comment supprimer le logo SenX, il m’a fallu lire le contenu de la macro @senx/discovery/html pour mieux comprendre les différents placehoders et leur fonctionnement.
Si vous allez sur http://127.0.0.1:8081/discovery/comptabilite/compta2, vous verrez le dashboard suivant :
A ce stade, on note que les propriétés title de chaque graphique n’est pas affiché. En dehors de ça, nous retrouvons bien tous nos éléments ajustés.
Néanmoins, cette lecture de @senx/discovery/html permet de voir que l’on a pas mal de points d’entrée pour rajouter des éléments spécifiques. Le tout sera de veiller à ne pas impacter les composants graphiques WarpView dans leur sémantique pour ne pas créer de dysfonctionnement.
Pour finir ce tutoriel, nous allons :
line à spline pour les trois graphiques déjà réalisés (pour les autres modes de réprésentation, voir les options de chart)bar.On met cela dans un nouveau fichier $WARP10_HOME/macros/cerenit/dashboards/comptabilite/compta3.mc2.
<%
{
'title' 'Comptabilité CerenIT'
'description' 'Comptabilité CérénIT depuis 2016'
'tiles' [
{
'type' 'display'
'w' 4 'h' 1 'x' 4 'y' 0
'data' 'Compta - Exemple 3'
}
{
'title' 'Chiffre d\'affaires'
'type' 'spline'
'w' 4 'h' 2 'x' 2 'y' 3
'data' [
@cerenit/accountancy/revenue
'revenue' STORE
$revenue
]
}
{
'title' 'Dépenses'
'type' 'spline'
'w' 4 'h' 2 'x' 6 'y' 3
'data' [
@cerenit/accountancy/expense
'expense' STORE
$expense
]
}
{
'title' 'Résultat'
'type' 'spline'
'w' 4 'h' 2 'x' 4 'y' 5
'data' [
$revenue $expense -
]
}
{
'title' 'Consolidation annuelle'
'type' 'bar'
'w' 4 'h' 2 'x' 4 'y' 7
'data' [
[ $revenue bucketizer.sum ] @senx/cal/BUCKETIZE.byyear 1970 TIMESHIFT
[ $expense bucketizer.sum ] @senx/cal/BUCKETIZE.byyear 1970 TIMESHIFT
[ @cerenit/accountancy/result bucketizer.sum ] @senx/cal/BUCKETIZE.byyear 1970 TIMESHIFT
]
'options' { 'timeMode' 'timestamp' }
}
]
'footer' '<p style="text-align: center;">CérénIT © 2021 - Réalisé avec Discovery et Warp 10 de SenX</p>'
'template'
<'
<!DOCTYPE html><html><head><title id="pageTitle"></title>
{{{CSS}}}
{{{HEAD}}}
</head>
<body>
<div class="heading">
<div class="header"><h1 id="title" class="discovery-title"></h1><p id="desc" class="discovery-description"></p></div>
</div>
{{{HEADER}}}
{{{GRID}}}
{{{FOOTER}}}
{{{JS}}}
</body></html>
'>
}
@senx/discovery/render
%>
Pour ce dernier graphique, il est donc de type bar. Pour le détail des requêtes, je vous renvoie à la partie 2 qui explique cela. Dans notre cas, il faut juste veiller à passer une option supplémentaires pour que timeMode interprête la date issue de la requête comme un timestamp et non comme une date par défaut. D’autres options comme la gestion de la présentation en mode vertical/horizontal ou en mode “stacked” ou pas.
Si vous allez sur http://127.0.0.1:8081/discovery/comptabilite/compta3, vous verrez le dashboard suivant :
Pour résumer ce billet, nous aovns pu voir que :