Le blog tech de Nicolas Steinmetz (Time Series, IoT, Web, Ops, Data)
//s3.amazonaws.com/<bucketname>/key
mais seulement le mode //<bucketname>.s3.amazonaws.com/key
Faîtes-vous plaisir et écouter le podcast Artisan Développeur - dans des formats de 10mn environ, un sujet autour de l’agilité, des tests, du TDD, de la responsabilité des développeurs, de SaFE, et de tout ce qui fait partie de notre quotidien de développeurs sont abordés. Depuis quelques épisodes, cela se fait en duo avec d’autres personnes (comme JP Lambert) ce qui rend les échanges encore plus intéressants. Vous retrouvez le podcast sur Soundcloud, Pocketcasts, etc.
runc
à terme, kaniko pourrait replacer docker build
. La registry docker étant aussi en passe de standardisation, on peut s’attendre à voir un nouveau produit arriver. Si Kubernetes (+ Google + CNCF + …) ont encore besoin de la liaison avec Docker d’un point de vue marketing, on a l’impression que cela cherche à s’éloigner des outils Docker Inc et dans une moindre mesure du projet Moby (qui lui même semble aussi avoir quelques distances avec Docker Inc). Certes, le docker engine de Docker Inc est basé sur containerd et donc Docker ne disparait pas de la plateforme mais ça semble bien en prendre le chemin.git --force
est déconseillée si ce n’est proscrite, sa variante git --force-with-lease
est plus intéressante et permet d’éviter d’écraser le travail de vos camarades alors que vous pensiez juste faire un push en force sur une branche distante suite à un rebase local.Lorsque l’on déploie une même application dans plusieurs contextes via docker-compose
, il est intéressant d’utiliser le COMPOSE_PROJECT_NAME qui permet de donner un préfixe à vos réseaux et containers docker a minima.
L’inconvénient est qu’il faut ajouter à vos commandes un -p <project_name>
:
docker-compose -p instancea build --pull
docker-compose -p instancea up -d
docker-compose -p instancea logs -f
docker-compose -p instancea stop <service>
docker-compose -p instancea down
...
Ainsi, vos conteneurs seront nommés instancea_<service name>_<occurence>
et votre réseau instancea_<network name>
.
Mais il est possible d’aller plus loin avec les fichiers d’environnement .env
.
Dans votre fichier .env
à la racine de votre dossier où se trouve votre fichier docker-compose.yml
, définissez la/les variable(s) dont vous avez besoin. Ici, nous allons nous limiter à COMPOSE_PROJET_NAME
mais ne vous privez pas.
COMPOSE_PROJECT_NAME=instancea
A partir de ce moment-là, plus besoin de précier l’argument -p <project name>
, vos commandes redeviennent :
docker-compose build --pull
docker-compose up -d
docker-compose logs -f
docker-compose stop <service>
docker-compose down
...
… et pour autant, vos réseaux et containers ont le bon préfix car le fichier .env
est lu à l’exécution de la commande docker-compose
avant de parser docker-compose.yml
.
On peut aller encore plus loin en utilisant ce COMPOSE_PROJECT_NAME
dans le taggage des images d’un container par ex ou
version: '3'
services:
nginx:
build:
context: ./nginx/
image: "registry.mycompany.com/nginx:${COMPOSE_PROJECT_NAME}"
Lors de la phase de build, l’image sera tagguée avec le nom passé au projet compose. Ensuite, vous pouvez poussez sur la registry de votre entreprise puis déployer cette version sur votre cluster Swarm par ex.
A noter justement une limitation actuelle de docker stack deploy <stack name> -c docker-compose.yml
qui ne lit pas le fichier .env
en amont et donc COMPOSE_PROJECT_NAME
reste vide lors de la lecture du fichier docker-compose.yml
.
Une solution possible est par ex dans le script (simplifié) de déploiement :
cd $BUILDDIR/compose/
source .env
# Remplace la variable COMPOSE_PROJECT_NAME par sa valeur
sed -i -e "s/\${COMPOSE_PROJECT_NAME}/${COMPOSE_PROJECT_NAME}/g" docker-compose.yml
docker stack deploy ${COMPOSE_PROJECT_NAME} -c docker-compose.yml
Et voilà !