CérénIT

Le blog tech de Nicolas Steinmetz (Time Series, IoT, Web, Ops, Data)

Web, Ops & Data - Février 2018

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API, Rest, GraphQL

  • GraphQL at the REST-aurant : une introduction à GraphQL et à ses avantages par rapport à un modèle REST en faisant une analogie avec un REST-aurant. J’ai découvert les “persisted queries”.

Container & orchestration

  • Going Production with Docker and Swarm : une présentation repassant les bonnes et mauvaises pratiques de Docker et Docker Swarm, les outils disponibles, des éléments de sizing de cluster swarm, etc. Globalement en phase avec ce que je pratique chez un client actuellement. Prochaine étape, ne plus utiliser “latest” comme référence d’images !

Dataviz

  • What’s New in Grafana v5.0 : Grosse refonte de Grafana pour l’arrivée de cette version 5.0 : nouveau système de dashboard, gestion des permissions, gestion de groupes, gestion de dossiers, nouvelle UX, etc.

Git

  • –force considered harmful; understanding git’s –force-with-lease : Si l’usage de git --force est déconseillée si ce n’est proscrite, sa variante git --force-with-lease est plus intéressante et permet d’éviter d’écraser le travail de vos camarades alors que vous pensiez juste faire un push en force sur une branche distante suite à un rebase local.
  • Advantages of monolithic version control : le débat mono-dépot vs multi-dépots est récurrent - celui- ci donne des raisons pro mono dépôt. Au delà du mono/multi dépôt, c’est surtout l’architecture d’une application et sa modularité qui sont prépondérants.

Kafka

Sécurité & Compliance

  • La fin d’une époque… : si vous utilisez des certificats issues de chez Thawte, GeoTrust et RapidSSL ayant été générés avant le 1er juin 2016 pour la 1er vague ou avant le 1er décembre 2017 (date de rachat de l’autorité de Symantec par Digicert), alors vos sites risquent d’être bloqués par les version de printemps et d’automne de Firefox et Chrome. Il vous faut renouveller vos certificats. Si votre certificat a été généré après le 1er Décembre 2017, vous n’avez rien à faire.
  • Chef InSpec 2.0 Puts the Security into DevSecOps : la spécification InSpec permet de définir/tester/valider l’état d’une machine au regard de règles de conformité et de sécurité. Cette spécification a été initiée par l’entreprise Chef (éditrice du logiciel du même nom et d’Habitat entre autres). La version 2.0 vient de sortir et apporte une intégration AWS/Azure, de nouvelles ressources de validation (docker, configuration serveurs web, clés & certificats, etc) et une amélioration des performances.

Astuce(s) du mois

Lorsque l’on déploie une même application dans plusieurs contextes via docker-compose, il est intéressant d’utiliser le COMPOSE_PROJECT_NAME qui permet de donner un préfixe à vos réseaux et containers docker a minima.

L’inconvénient est qu’il faut ajouter à vos commandes un -p <project_name> :

docker-compose -p instancea build --pull
docker-compose -p instancea up -d
docker-compose -p instancea logs -f
docker-compose -p instancea stop <service>
docker-compose -p instancea down
...

Ainsi, vos conteneurs seront nommés instancea_<service name>_<occurence> et votre réseau instancea_<network name>.

Mais il est possible d’aller plus loin avec les fichiers d’environnement .env.

Dans votre fichier .env à la racine de votre dossier où se trouve votre fichier docker-compose.yml, définissez la/les variable(s) dont vous avez besoin. Ici, nous allons nous limiter à COMPOSE_PROJET_NAME mais ne vous privez pas.

COMPOSE_PROJECT_NAME=instancea

A partir de ce moment-là, plus besoin de précier l’argument -p <project name>, vos commandes redeviennent :

docker-compose build --pull
docker-compose up -d
docker-compose logs -f
docker-compose stop <service>
docker-compose down
...

… et pour autant, vos réseaux et containers ont le bon préfix car le fichier .env est lu à l’exécution de la commande docker-compose avant de parser docker-compose.yml.

On peut aller encore plus loin en utilisant ce COMPOSE_PROJECT_NAME dans le taggage des images d’un container par ex ou

version: '3'
services:
  nginx:
    build:
      context: ./nginx/
    image: "registry.mycompany.com/nginx:${COMPOSE_PROJECT_NAME}"

Lors de la phase de build, l’image sera tagguée avec le nom passé au projet compose. Ensuite, vous pouvez poussez sur la registry de votre entreprise puis déployer cette version sur votre cluster Swarm par ex.

A noter justement une limitation actuelle de docker stack deploy <stack name> -c docker-compose.yml qui ne lit pas le fichier .env en amont et donc COMPOSE_PROJECT_NAME reste vide lors de la lecture du fichier docker-compose.yml.

Une solution possible est par ex dans le script (simplifié) de déploiement :

cd $BUILDDIR/compose/
source .env

# Remplace la variable COMPOSE_PROJECT_NAME par sa valeur
sed -i -e "s/\${COMPOSE_PROJECT_NAME}/${COMPOSE_PROJECT_NAME}/g" docker-compose.yml

docker stack deploy ${COMPOSE_PROJECT_NAME} -c docker-compose.yml

Et voilà !