Le blog tech de Nicolas Steinmetz (Time Series, IoT, Web, Ops, Data)
N’ayant pas (encore) d’imprimante 3D pour faire des protections ou à prêter à d’autres projets et souhaitant préserver ma trésorerie personnelle, je me suis posé la question de savoir si ma société pouvait contribuer à ces efforts dans la luttre contre le Covid19. Tout comme je considère que ma société doit être pérenne et assurer mes revenus, elle s’inscrit dans une société et doit y contribuer dans la mesure de ses moyens.
Connaissant différentes personnes travaillant sur le projet MakAir ; il y a eu cet appel au don (Via). C’est notamment ce qui a suscité mon questionnement, libre à vous de soutenir le projet de votre choix.
Je me suis donc tourné vers mon expert-comptable pour savoir ce qu’il était possible de faire. Une entreprise peut faire un don et le montant du don ouvrant droit à un crédit d’impôt est plafonné à 5/1000 de son chiffre d’affaires.
Dans mon cas d’espèce, cela donne un montant de 750€ ; soit la facturation d’une journée de travail environ.
Pour être complet, et même si ce n’est pas ma motivation première, d’un point de vue fiscal, il est plus intéressant de faire le versement à titre personnel, car la déduction sur l’impôt sera de 66% (plafonné à 20% du revenu imposable) alors que pour l’entreprise, c’est 60%.
Si votre société se porte raisonnablement bien en ces temps incertains et que vous ne pouvez pas contribuer directement, il est possible pour vous de participer à cet effort au travers du don notamment. Il n’est pas question de mettre votre entreprise ou vous même en difficulté, mais si vous avez l’opportunité de soutenir des projets, ce sera une contribution à l’édifice. Le don n’est pas la seule forme possible d’engagement, mon cas est juste l’occasion de vous faire réfléchir sur le sujet.
Sur ce, prenez soin de vous et de vos proches.
Rien de tel que la finalisation du bilan de cette troisième année d’activité pour faire un petit bilan sur l’année écoulée et les perspectives pour 2020. Vous pouvez retrouver le bilan des années précédentes 2018 et 2017.
Au global, tout va toujours bien, tant d’un point de vue comptable que d’activité. Une année plutôt bien remplie, voir trop remplie en nombre de jours facturés. Cela change des années précédentes où cela avait pu être un problème.
D’un point de vue comptable, cela donne :
2019 | 2018 | 2017 | Variation n/n-1 | |
---|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires | ~150 K€ | ~132 K€ | ~100 K€ | +14% |
Résultat après impôts | ~13.5 K€ | ~10 K€ | ~20 K€ | +31% |
Jours facturés | ~210 | ~190 | ~160 | +10% |
TJM | ~714€ | ~685€ | 625€ | +4% |
J’avais espéré retrouvé mon delta de chiffre d’affaires de façon plus sensible dans mon résultat. Ce n’est pas le cas principalement pour les raisons suivantes :
Comme chaque année, j’en profite pour remercier Fabrice et son équipe pour son accompagnement. Je l’ai déjà dit, mais avoir confiance dans son expert comptable et pouvoir compter sur lui pour apporter de bons conseils aux bons moments et être serein sur la gestion de l’entreprise, c’est indispensable.
D’un point de vue activité, c’est aussi une bonne année :
Avec la nomination d’InfluxAces, le travail sur le Meetup Paris Time Series et une première mission sur les séries temporelles, l’objectif 2020 est de développer cette activité. Je compte donc passer une partie de l’année à améliorer ma maitrise de la plateforme InfluxDB 2.0 mais aussi de la plateforme Warp10. Pour se faire, je suis passé à 4/5ème sur ma mission actuelle pour avoir un temps dédié à ce sujet et quelques autres projets à finir.
Outre cette activité, j’ai aussi prévu d’améliorer/renforcer mes compétences en matière de développement. Je m’étais rapidement formé à Go en vue d’une mission qui s’est finalement faite en Kotlin. Je compte donc creuser un peu plus le monde de la JVM (Java, Gradle, Kotlin) pour mieux comprendre son fonctionnement mais aussi voir du coté de Rust qui m’a plus séduit que Go. Avoir raté une belle opportunité de projet du fait de ne pas être assez développeur me pousse à vouloir investir sur ce sujet en plus du plaisir que j’ai à développer.
Sur les conférences, j’ai prévu d’aller à Devoxx France et à la prochaine édition des InfluxDays. A voir pour le reste de l’année.
Après un premier chantier de refonte du site suite à la nouvelle identité, je dois encore le faire évoluer pour mieux présenter les offres de service ainsi que d’autres améliorations.
Enfin, comme tous les ans, j’ai prévu de travailler à la pérénité et soutenabilité de CérénIT, d’apprendre plein de nouvelles choses pour rester pertinent et aller de l’avant. A celà s’ajoute le plaisir de contribuer/participer à la communauté BigData Hebo.
Si certains sujets vous interpellent ou si vous avez des contacts à me suggérer, n’hésitez pas à me contacter.
L’édition 4 du Paris Time Series Meetup s’est tenue hier soir. J’ai eu le plaisir d’accueillir David McKay, Developer Advocate InfluxData, qui est venu nous présenter la plateforme InfluxDB 2.0, le nouveau langage Flux et l’outil de collecte Telegraf (et les bonnes pratiques associées).
Vous pouvez d’ores et déjà retrouver les vidéos en ligne ; les présentations sont en anglais :
Et pour les ressources complémentaires mentionnées par David McKay :
Concernant l’édition 3 sur TSL et RedisTimeSeries, initiallement prévue en décembre 2019 et replanifiée le 21 janvier, elle aura finalement lieu le mercredi 25 Mars chez OVHCloud. Pour alimenter votre attente et comme indiqué dans le dernier billet de veille mensuelle, OVHCloud a publié erlenmeyer et vient de publier un billet de blog sur le sujet : TSL (or how to query time series databases).
Nous espérons vous y voir nombreux et en attendant, bon visionnage et bonne lecture !